Taggé avec: 

Question de citation

Le 22 avril 2010, in Nostalgie, par admin

J’ai été très étonné l’autre jour à la musique, je ne sais plus de quoi on parlait, et j’ai sorti sans réfléchir l’expression « l’homme au slip violet ». Ni une ni deux, le batteur me répond « Boris cache cache ». Et voila que l’on commence à se demander d’où vient ce dialogue surréaliste.

Quatre morceaux plus tard, on a finalement retrouvé d’où cela venait. Et là, on prend peur de la « culture » que l’on tous. Parce que le lendemain, j’ai regardé sur mes moteurs de recherche favoris, je n’ai trouvé référence de cette citation nulle part. Et non, ce n’est pas vraiment du Dostoïevsky…

D’où sondage : est-ce qu’il y a quelqu’un dans la salle, avec une vie normale, qui connaisse cette source, ou êtes vous tous sans le savoir aussi grave que nous ?

Taggé avec: 

Born to be wild

Le 8 avril 2010, in Nostalgie, par admin

En tant qu’adepte de la mobilité douce, je dois tout de même avouer qu’un vieux démon demeure caché au plus profond de mon être. En effet, le vice inavouable dont je parle s’était fait jour autour de mes 14 ans, et bien que je pensais l’avoir éradiqué vers les 18, il est reparu il y a quelques mois. Ce démon, c’est ma passion pour les boguets.

Pour ceux qui ne savent pas, un boguet, c’est un cyclomoteur. En termes législatifs, c’est un cycle, muni d’un moteur dont la cylindrée n’excède pas 50 cm3 et dont la vitesse maximale est de 30 km/h. Et quand tu as 14 ans, et que tu vas au Cycle d’Orientation à 8 km de chez toi, et que tu te fais taper dans le bus, le boguet, ça change la vie. Et pour un peu que tu aies un parrain qui bosse dans la mécanique et qui te montre comment bricoler ton boguet, du coup tu deviens le caïd du Cycle en devenant le « meilleur mécano de Bois-Caran ». Et même les filles (les copines de ceux qui te tapaient avant dans le bus) te laissent bricoler leur boguet. Bref, en ce qui me concerne, le boguet m’a apporté la renommée, puissance, et gloire, même si les relations avec les filles évoquées ci-dessus étaient strictement limitées. 25 ans plus tard, ce que j’en retiens, c’est qu’un Puch maxi N bleu est le summum de la féminité, et que la vue d’un tel engin me met toujours autant en émoi que les boucles blondes d’une jeune fille de 15 ans à l’époque…

Ceci étant dit, j’ai donc deux modèles de prédilection :

  • Puch Maxi,  pour les raisons évoquées ci-dessus;
  • Sachs 503 deux vitesses manuelles; parce que déjà à l’époque ça devenait rare et cela renforçait mon image d’original. En plus de ça, tout le monde ne savait pas conduire un engin à vitesses manuelles.

Le Sachs, on en reparlera plus tard. Pour le Maxi, j’avais récupéré l’année passée aux objets encombrants devant chez Mijo ça :

Les roues et le moteur ne sont pas sur la photo, car elle a été prise juste avant la peinture. Après plusieurs mois de travail, l’acquisition de quelques pièces et outils supplémentaires, et beaucoup de patience, le boguet est retourné chez Mijo. Tel le phénix, tout neuf, je suis allé boire l’apéro inaugural hier soir :

Le serveur du bistrot qui me l’avait mis de côté l’année passé n’a pas voulu croire qu’il s’agissait du même. Et moi, de remonter sur ce genre d’engin, ça m’a rappelé plein de souvenirs. Je ne me rappelais pas en revanche que c’était aussi poussif en montée… Je me demande si je ne vais pas faire quelque chose une fois que la visite sera passée…

Taggé avec: