Bonne année

Le 31 décembre 2010, in Maison, par admin

Tous les habitants de Solarie (dont deux privilégiés au soleil) vous souhaitent une excellente année 2011, pleine de bonheur, succès et joie !

Grosses bises à tous !

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Mișka les bonnes manières

Le 24 décembre 2010, in Maison, par admin

De notre virée à la SPA de Lausanne, nous avions donc ramené Fifi Brindacier et Mișka (prononcez « Mischka », car il y a un « ș » roumain et non pas un « s »). En fait, on était parti au départ spécialement pour Mișka, car c’était elle que Madame avait vue à la télé à l’occasion d’un reportage  sur un riche Monsieur sans héritiers qui avait légué toute sa fortunes aux différentes SPA de Suisse Romande. Lors de la séquence tournée à la SPA de Lausanne, une jolie petite minette écaille de tortue avait tenu la vedette, et comme elle ressemble un peu à notre regrettée Totoche, Madame avait décrété qu’il fallait aller adopter celle là. Et moi, il y a bien longtemps que je ne discute plus les décisions de Madame, dont acte.

Et on a pas eu de chance non plus : la pauvre Mișka avait déjà été adoptée une fois et ramenée en catastrophe à la SPA, car elle avait soi-disant mauvais caractère. D’ailleurs, au moment de nous la présenter, la Dame de la SPA s’est fait griffer au sang et nous a annoncé : « Je vous déconseille de la prendre, on va la piquer lundi, elle est trop sauvage. » Autrement dit, si on ne la prend pas, c’est « Adieu Berthe »… Ben voyons ! Ni une ni deux, on part avec notre pauvre Fifi toute malade et notre Mișka psychopathe en puissance…

Dire que cela a été tout seul serait mentir. En plus, notre Gribouille a décidé qu’il ne peut pas encadrer Mișka, donc il lui souffle contre dès qu’il la voit. Heureusement, il se balade quasiment toute la journée dehors, et au bout de quelques semaines, généralement ils s’ignorent royalement lorsqu’ils se croisent par hasard dans la maison.
Mais l’autre point sympathique, c’est la pauvre Mișka est aussi malade : digestion difficile, elle vomit tout si elle mange autre chose que de la nouriture spéciale « chats sensibles » à 2.50 Frs le sachet… Et évidemment, trois menus différenciés pour trois chats, je ne vous explique pas les petits matins difficiles lorsqu’il faut jongler entre trois gamelles avec trois sortes de nourriture différentes, surtout que les lascars ont très envie de goûter chez le voisin et ne sont pas très collaboratifs !

Et outre sa soi-disant psychopathie dormante, Mișka a une particularité que je n’avais jamais vue chez un autre chat : elle a de bonnes manières, elle mange sa nourriture avec des couverts. Enfin presque : elle mange avec la patte au lieu de lapper vulgairement dans sa gamelle :


Ce n’est pas nouveau, à Solarie on aime bien les originaux !

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Seconds rôles

Le 16 décembre 2010, in Nostalgie, par admin

Il y a une particularité dans le cinéma français, jusque dans les années 2000, c’est la présence régulière de ce que l’on appelle par euphémisme les « seconds rôles ». En fait, on a tous vu des films avec dans l’ombre du personnage principal le type avec le physique particulièrement typé, qui joue le directeur, le curé ou le psychiatre. Ces acteurs, lorsque l’on veut les décrire à quelqu’un, on est toujours embêté car on ne sait jamais leur nom : « Tu sais, celui qui a une gueule de directeur, mais oui, il joue avec XXX (mettre ici le nom de votre acteur préféré), tu vois bien ! »

Et bien, ces derniers temps, sale ambiance pour la corporation. L’âge venant, ils disparaissent les uns après les autres, et personne n’est jamais capable de retenir leur nom. Alors pour lutter contre cette injustice, je vais ici en citer trois :

Julien Guiomar : impossible de citer tous les rôles qu’il a interprété : allez voir sa filmographie sur imdb pour cela. Personnellement, j’ai deux de ses répliques célèbres qui me sont restées gravées en mémoire. La première, d’Audiard évidemment, vient de l’Incorrigible :
Faut s’emmerder Victor…si on veux faire durer le temps. Moi, je peux me regarder des heures dans la glace, je dégage un ennuie épouvantable; le teint cireux, les dents jaunes, l’oeil glauque; ajoute à ça des bourdonnements d’oreilles et un grand chagrin d’amour crois moi ça fait les heures longues. Toi tu n’ose même pas te regarder parce que tu es guai, donc frivole, donc inconséquent. Victor tu es une bulle! T’as vie cours comme une eau vive! Faut dire que la mienne fuit comme un vieux robinet… La semaine prochaine j’avancerai mes barrière. Peut-être n’en n’aurais-je plus besoin ayant rejoint la sagesse absolue, l’immobilité total là, dans ce fauteuil, ramassé sur moi même, dense comme un oeuf.
La seconde est plus courte, et vient d’un chef d’oeuvre du cinéma comique français : « Ils sont fous ces sorciers » : « heil-li heil-lo, c’est chaud ! Heil-li heil-la, ça va (voir ici vers 17:15)…

Un autre second rôle éternel que j’aimais bien était Jacques François. Il jouait toujours des PDGs ou de petits notables de province. Là aussi, la quantité d’apparitions au cinéma, à la télévision et au théatre est impressionnante. Et tout le monde se souvient de la réplique du pharmacien de garde dans « Le père Noël est une ordure » : « Mais c’est de la merde ? »

 

 Et un dernier parmi mes préférés, toujours vivant et même à l’actualité ces temps : Michael Lonsdale. Hormis son physique typé, sa voix est particulièrement reconnaissable. En plus, il a eu dans sa carrière des seconds rôles dans de grosses productions hollywoodiennes  (le méchant dans  Moonraker, l’abbé dans Le nom de la Rose, etc). Pour moi, c’est surtout sa voix et son calme limite inquiétant qui me frappent. La scène gravée : « Ah oui, vous avez une grosse tête et vous avez dodeliné ! » à de Funès dans Hibernatus (vers 0:55)
Et à voir absolument, le dernier film dans lequel il a joué : « Des hommes et des dieux ». Toujours le même talent.

C’est dommage de constater que ce genre d’acteurs ont disparus des films récents. En effet, depuis une dizaine d’année, on place un « people » ou un présentateur de télé en guest star dans le film. C’est ce qui nous vaut l’ineffable plaisir d’admirer les talents d’acteur de Zidane ou Schumacher dans Astérix.

Et pour finir sur une note un peu moins empreinte de « c’était mieux avant », signalons tout de même qu’il y a encore un réalisateur français qui utilise des seconds rôles dans ses films : Jean-Pierre Jeunet. La preuve : qui connait le nom du rouquin dans Amélie Poulain qui crève les pusutles des emballages en plastique ? Et oui, il est aussi dans Delicatessen et dans La cité des enfants perdus

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