Le retour d'Anjin-San

Le 26 mars 2010, in Nostalgie, par admin

Ayant ma traditionnelle grippe bi (voire tri) – annuelle, j’ai passé quelques temps de plus que d’habitude devant la télé. Surtout à des heures où seules les ménagères retraitées de plus de 67 ans ont le loisir de regarder le petit écran. Et je suis tombé sur une perle des années 80, qui m’a instantanément replongé dans l’ambiance : la série Shogun.

Il y a tout d’abord la classe de Richard Chamberlain. Et puis il y a surtout cette fresque du Japon médiéval, complexe, codifié, cruel, et difficilement compréhensible pour un occidental. Je devais avoir 11 ou 12 ans quand ça passait, et ça a formé la toile de fond du Japon que je me suis imaginé. Et même, chronologiquement, le tableau a été complété les années suivantes par les mangas qui ont commencer à fleurir dans les programmes pour enfants.

Je me rappelle que l’on se résumait l’épisode avec les copains dans la cour de récré et que l’on mettait en commun les notions de langue nippone que l’on avait pu comprendre de la série : « Aligato », « Wak ari mase », rajouter « san » à la fin des noms, les verbes qui ne se conjuguent pas, etc.

Près de 30 ans après, je me suis baladé passablement en Asie, mais je n’ai encore jamais mis les pieds au Japon. Il faudra tout de même que je vérifie une fois que le Nihon que je me suis fabriqué à coups de séries télé et autres  fantasmes correspond ou non à la réalité…

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MacBudget : Marche à suivre

Le 16 mars 2010, in geekeries, par admin

Une fois n’est pas coutume, on va faire un véritable article de geek, où on va parler d’informatique rigolotte. Car en effet, d’innombrables lecteurs (salut Laurent !) m’ont demandé comment exactement procéder pour installer OSX sur le PC M-Budget. Alors voici la marche à suivre détaillée :

Tout d’abord, il faut savoir que le PC M-Budget est en fait un Acer Aspire One D250, cela peut servir aussi pour trouver les drivers sous Seven ou XP si l’installation foire complètement… Car il y a tout de même une difficulté majeure : faire fonctionner correctement l’écran et le WiFi. Et pour ce faire, la seule méthode qui fonctionne  à ma connaissance consiste à jongler avec deux distributions et de prendre en quelque sorte le meilleur des deux mondes. Pour ce faire, on a donc besoin de :

  • Un lecteur de CD USB, ou alors de solides connaissances de touillages de clés USB bootables. Il y a de la doc ici, mais personnellement, j’ai préféré investir 130.- dans l’achat du hardware, qui fait aussi graveur (utile pour iDVD !).
  • Un CD de « iAtkios v5 », disponible sur tous les bons torrents. Attention, j’ai essayé la v7 en disant que ça allait être pareil en mieux, que nenni : ça ne marche qu’avec la v5 !
  • Un CD de « iPC OSX86 10.5.6 », disponible au même endroit. C’est la seule distribution que j’ai trouvé qui contienne des drivers qui marchent pour le WiFi;
  • Un CD ou clé USB de Ubuntu pour partitionner le disque. UNetBootin est génial pour créer une clé live bootable. Je recommande Ubuntu 9.04, qui reconnait tout le hardware, contrairement à la 9.10 !
  • Les drivers écran disponibles ici (3 fichiers « kext »), que l’on trimballera via clé USB.
  • Les utilitaires OSX de bidouillages de kext et packages, disponibles ici. A mettre sur la même clé USB que l’on pourra monter sur le Mac.

Une fois tous ces éléments réunis, on peut attaquer dans le vif du sujet :

  1. Booter le PC avec la clé Ubuntu.
  2. Partitionner le disque dur en créant au moins une partition « HFS ». Pas besoin de la formatter, ce sera fait à l’installation de l’OS. Au début, j’avais redimensionné la partition Windows Seven pour faire un peu de place, mais quand je me suis rendu compte que je ne la bootais plus jamais, je l’ai carrément virée pour créé qu’une seule HFS. A voir…
  3. Connecter le lecteur CD USB et y insérer « iAtkos_v5 ». Taper F12 au boot pour pouvoir choisir le CD-ROM.
  4. Une fois le système démarré (cliquer sur « next » à la 1ère fenêtre  pour avoir barre de menu en haut), choisir dans « Utility » le « Disk Utility »
  5. Sélectionner la partition créée pour OSX, puis faire un « Erase » en choisissant le système de fichier proposé par défaut (laisser l’option « journalising »)
  6. Quitter l’utilitaire disque et commencer l’installation sur la partition nouvellement créée.
  7. Choisir IMPERATIVEMENT les options suivantes dans les drivers (bouton « Customize ») :
    1. AHCI : Mode Sata pour le disque
    2. AppleP2Mouse : clavier et trackpad
    3. AppleHDA : carte son
    4. Intel GMA950 Laptop : Drivers écran. N’ai pas essayé sans, mais dans le doute…
  8. Attendre que l’installation se fasse (env 20 – 30 min) et enlever le CD
  9. Booter sur le disque dur. On doit avoir la petite musique funky pendant que l’on remplit le questionnaire au mieux de sa conscience… Mais on a un écran pourri et pas de réseau, c’est normal pour le moment !
  10. Insérer la clé USB qui contient les « kext » et les utilitaires.
  11. Démarrer « Kext Helper B7 » et y insérer les 3 fichiers « kext », et les installer. Rebooter
  12. Au boot, taper « -f -v ». On doit maintenant avoir l’écran qui fonctionne correctement.
  13. Installer « Pacifist » depuis la clé USB
  14. Insérer le CD-ROM « iPC OSX 10.5.6 » dans le lecteur et démarrer Pacifist.
  15. Choisir « Open Apple Install Discs », et s’armer de patience (env 15 min).
  16. Choisir dans les packages « Broadcom » , sous Drivers – Wireless et l’installer.
  17. Rebooter, de nouveau avec les options « -f -v »

Et voila ! Le PC M-Budget s’est transformé en MacBudget. On a normalement à peu près tout qui marche. Pour ceux qui essayent, merci de me trasmettre votre feedback. Et en cas de problème, on trouve une mine d’information sur l’excellent site http://www.insanelymac.com.

On fera un petit bilan après deux mois d’utilisation un de ces jours.

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Le syndrôme Woody Allen

Le 10 mars 2010, in Musique, Nostalgie, par admin

Quand j’étais au collège, je tentais désespérément de séduire une camarade de classe fan de Woody Allen. Comme à l’époque non plus je ne pouvais pas tout miser sur mon physique, je me suis prétendu également fan du réalisateur New-Yorkais, et je me suis fait une culture expresse de la vie et de l’œuvre du cinéaste, à travers les projections du ciné-club et les cassettes VHS du vidéo club d’en face.

Globalement, je n’aimais pas du tout son cinéma : trop typé, prétentieux, intello, voire carrément chiant. Mais cela ne m’a pas empêché de quasiment tout voir : Sleeper, Manhattan, Comédie érotique d’une nuit d’été, Zelig, la rose pourpre du Caire, Radio days, Hanna et ses soeurs, etc. Le but du jeu étant d’inviter la demoiselle au ciné avant qu’elle n’ait vu qu’un nouveau Woody Allen était sorti. Au final, bien que je n’étais pas du tout amateur, je suis devenu un véritable expert ès-Woody Allen, et aujourd’hui je dois bien avouer que je me suis mis à apprécier certaines de ses œuvres, même si je ne suis finalement jamais sorti avec la demoiselle.

Quelques 10 ans plus tard, je même phénomène s’est produit avec ma compagne : elle est fan des Young Gods, alors que j’y étais de mon côté passablement allergique. Mais là aussi, je n’ai pas eu d’autre choix que d’y passer, et je me suis tapé les concerts de plein air, studio et unplugged. Et voilà que samedi passé, l’excellente Maison d’Ailleurs d’Yverdon organise à la suite du vernissage de sa nouvelle expo un concert quasi privé des Young Gods au Théatre de l’Echandole. Pas de chance : il reste des billets. Départ donc pour l’expo et le concert. Et bien comme pour Woody Allen, je me suis mis à apprécier les Young Gods.

Attention, je ne suis pas devenu fan inconditionnel, mais la partie acoustique était vraiment excellente. Le percussionniste est d’une précision absolue, et sait jouer tout en nuances. Le petit dernier, Vincent, est un guitariste classique de tout premier ordre. Je ne suis toujours pas très amateur des morceaux « classiques » de leur répertoire, mais il faut reconnaître que ce sont d’étonnants musiciens avec un talent certain. Et pas un sou de grosse tête : à la fin du concert, on a été tailler le bout de gras avec Vincent (qui est en fait un ancien élève de ma femme) et Alain, qui nous expliquait sa passion pour le sitar indien et m’a refilé les coordonnées de son luthier !

Et puis au moins j’ai réussi à sortir avec ma femme…

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