Oui, je sais bien que mon existence est merdique et que j’ai l’oeil qui brille dès qu’un oiseau pète (référence ici), mais je ne me lasse pas de l’extraordinaire senteur de mon oranger du Mexique qui a littéralement explosé cette semaine :
Je me rends compte que chaque printemps je remplis ce blog de photos de mon jardin. N’est-ce pas cela que l’on appelle en langage journalistique un sujet marronier ?
Maintenant que l’on a fusionné RSR et TSR en RTS, je me rends régulièrement à Lausanne pour aller bosser dans les locaux de la Sallaz. Lausanne, pour moi combier d’origine, c’est non seulement la métropole du canton, mais aussi la ville de Papa. En effet, quand mes parents se sont séparés, Maman m’a embarqué à la Vallée puis plus tard à Genève, et Papa s’était établi à Lausanne. C’est là que j’allais le voir de temps en temps, et j’ai l’impression que son fantôme m’emmène encore parfois en ballade quand je passe là-bas. En septembre dernier, c’était à la Rue de la Borde, et aujourd’hui c’était au lac de Sauvabelin.
J’avais un peu de temps en sortant des locaux de la radio, et je tombe sur ce panneau :
Ce nom remonté du fin fond de mon inconscient me rappelle une buvette au bord d’un petit étang où j’ai dû allé deux ou trois fois avec mes parents il y a plus de trente ans. Il me semble aussi me souvenir qu’il y avait un parc zoologique, mais je confonds peut-être avec celui des Marécottes, visité sans doute à peu près au même âge. La tentation est trop forte; je prends le petit chemin pédestre en me réjouissant de revoir cet endroit enfoui dans mon passé. Et effectivement, après une vingtaine de minutes de marche (en montée sous le cagnard !), je tombe sur quelque chose qui ressemble bien à mon souvenir :
Je me suis posé à la terrasse de la buvette et ai failli commandé une Romanette en regardant les magnifiques chevesnes qui passaient lentement dans 20 cm d’eau :
Et en repartant en direction du métro de la Sallaz, je suis tombé sur un truc dont je ne me souvenais absolument pas, ça ne devait pas y être dans les années 70 :
Et bien que j’ai pu constater que mon vertige ne s’arrange pas, ce fut très agréable de se ballader en se laissant guider par les souvenirs, et de se rendre compte qu’ils correspondent bien à quelque chose de réel et que je ne suis pas encore trop gâteux !
Je suis tombé l’autre jour sur un article dans un magazine que je reçois au boulot, et je me suis dit que l’on arrive gentiment de plein pied dans la science-fiction de mes auteurs préférés. Les amateurs du genre se souviennent certainement de HAL 9000, personnage central du chef-d’oeuvre de Stanley Kubrick « 2001, l’odysée de l’espace ». En particulier la scène où il part en vrille et commence à tenir tête à Dave Bowman. Et bien les ingénieurs d’IBM ont l’air d’être d’avoir créé un HAL 9000 véritable. Ok, on se souvient tous de Deep Blue, qui avait battu Kasparov aux échecs il a une dizaine d’années, mais là il ne s’agit plus d’un jeu abscond d’intellectuels qui de toutes façons ne pipent pas un mot. Non, là il s’agit de jouer à JEOPARDY, un jeu télévisé, où les candidats doivent s’exprimer verbalement pour gagner. Ils ont donc réalisé WATSON, une machine capable de relever le défi.
Courant février de cette année, Watson a participé à plusieurs manches du jeu et a finalement remporté la finale. Voici un extrait d’une partie :
Je trouve que même la voix est ressemblante. Mais ils ne disent pas en revanche quel système d’exploitation est installé dessus…
