Ô glaciers sublimes…

Le 27 octobre 2006, in Boulot, par admin

Peut-être faites vous partie des téléspectateurs matinaux. Si tel est le cas, vous connaissez certainement sur votre chaîne préférée la merveilleuse émission « Quel temps fait-il? », diffusée vers 7h30, et qui montre les magnifiques paysages de notre Suisse bien-aimée. En effet, on peut voir en boucle les images d’une dizaines de caméras automatiques, situées essentiellement dans des stations de montagne, et qui font d’inlassables travellings sur nos cimes z’enneigées.
On apprécie cette diffusion à deux titres : d’une part la qualité intrinsèques de ces images qui nous permet d’étancher dès le matin notre soif de vues sur les glaciers sublimes, et le génie de la TSR qui a ainsi pu remplir une tranche horaire difficile avec une programmation audacieuse, de bon goût, et surtout économique : tout est automatique !
Tout est parfait, non ? Et bien je le croyais jusqu’à ce matin lorsque j’ai lu le rapport de diffusion. Ce document est établi tous les jours par les personnes du centre de diffusion, et je les lis toujours avec grand intérêt, car on y découvre parfois des merveilles. Je ferai un best of un de ces jours, promis ! Bref, voici la partie intéressante du rapport en question :

Début : 07:36.31;09
Titre 1 : Quel temps fait-il ?
Titre 2 : Quel temps fait-il ?
Durée : 00:21.34;09
Commentaire : 21 MIN. D’IMAGES NOIRES !!! En effet, à 7h45, sur 13 stations caméras, seules 3 ne filmaient pas la nuit ! Sachant que les images ont environ 30 min. de retard, il est inutile de planifier « Quel temps fait-il » avant 8h-8h15 en octobre, 8h30-8h45 en novembre, ou 7h30-7h45 en septembre…….Comme chaque année !!!! (Notre planète étant en orbite stable autour du soleil, ces données ne devraient pas changer avant longtemps…

 

Bon pour les oreilles et le gosier

Le 24 octobre 2006, in Musique, par admin

Et bien vu qu’il n’y a toujours pas beaucoup de matière pour écrire quelque chose sur le sexe, je me suis rabattu ces derniers temps sur des plaisirs plus à ma portée. Et comme dans ceux-ci il y en a également un certain nombre qui me font du mal, je me suis offert l’autre soir une bonne bouteille. Un Pata Negra Gran Reserva pour être précis, vin de Castille vieilli en fût de chêne, plutôt corsé, qui donne bon chaud partout.
Un coup d’oeil sur mes CDs, qu’est-ce qui passerait bien dans cet état d’esprit ? Vu l’humeur nostalgique de ces derniers temps, on va plutôt regarder du côté des années 80 – 90, mais j’ai envie d’un truc un peu corsé, sans être agressif, qui fasse ton sur ton avec le vin. Je passe en revue les Kiss, AC/DC et autres Iron Maiden, et mon regard s’accroche sur la pochette noire du Appetite for destruction de Guns N’ Roses. Voyons, 1987, il me semble qu’il y en avait une que j’aimais bien sur celui-là. Mais bien sûr, c’est « sweet child of mine« , avec le fameux riff. Comment ai-je pu l’oublier, alors que je l’avais même jouée il y a moultes années…

Bon, d’accord. Rien à voir avec le sexe, et rien d’extraordinaire non plus. Mais ce sont les moments de petits plaisirs comme ceux-ci qui rendent la vie formidable, non ?

 

Tendance DJ

Le 22 octobre 2006, in Musique, par admin

Voila un truc que je ne comprends pas : les DJs. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé ou d’en avoir fréquenté, mais je ne comprends simplement pas le principe de base. Selon ce que j’avais compris, la musique peut s’apprécier de deux manières : par l’écoute ou par la pratique.
Pour l’écoute, on a tous dans notre entourage un « gourou » qui reconnait tous les morceaux à la première note, qui connait tous les styles, toutes les tendances et les noms de tous les membres de n’importe quel groupe. Ca, c’est quelqu’un qui apprécie la musique et vit sa passion par l’écoute.
Pour la pratique, la personne en question a quelque chose à exprimer, et elle le fait en composant ou en interprétant selon sa senbilité et son expérience un morceau de musique donné. Cela nécessite la maitrîse d’un instrument de musique, ou de sa voix dans le cas d’un chanteur. Le message ou l’émotion qui finalement ressort de l’instrument est une synthèse de ce qu’il est techniquement et émotionnellement capable de faire, et cela donne au final une palette quasi infinie en fonction des individus.

Le DJ est-il simplement situé entre ces deux pôles ? Je n’en ai pas l’impression, car il me semble que (bougez pas, je mets ma casquette de vieux con) passer sur une platine des compositions d’authentiques musicien relève plus du plagiat que de la création… d’où mon incomprehension. On peut ainsi se poser la question : qu’est-ce qui fait un bon DJ ? Sa sensibilité aux humeurs d’un public ? Son look ? Sa collection de vinyles ? Son matos ? D’autant plus que l’on voit à travers les scènes de Suisse, de France et de Navarre le dernier people en mal de célébrité se revendiquer DJ et « jouer » (désolé, obligé de mettre des guillemets) dans les lieux branchés.

Et puis je n’y peux rien, mais les styles… Déjà rien que les noms me font penser aux armes de Goldorak. Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer, exemples clairs à l’appui, la différence entre de l’electro-pop, du hardstyle, du minimal, du urban, et de la house ?

Alors voila, j’ai volontairement pris un ton « un peu tranché » en espérant que ce post va susciter des réactions, mais j’aimerais vraiment comprendre les règles du jeu.