C’est peut être un peu banal, mais j’ai toujours autant de plaisir à cette période de voir exploser les plantes ornementales. Cette année, il y a eu presque un mois de retard, mais heureusement la mise en place de la serre l’automne passé a non seulement sauvé la situation, mais a carrément donné un coup de fouet en début de saison. Et en plus, le jardin a maintenant un petit côté « Jardin des Plantes » assez sympa, sans compter que les deux minets trouvent que la température moyenne qui y règne à l’intérieur (env. 35° en plein soleil) est tout à fait agréable pour la sieste de l’après-midi.
Donc, dans la famille rosiers, voici par ordre d’apparition :
La prochaine fois, on conciliera la Culture et les nourritures terrestres, parce que c’est le moment de s’occuper du potager !
Devant le nombre de demandes de contact que j’ai en souffrance pour Facebook, j’avais eu l’idée de génie de créer un acompte sous une fausse identité, afin de pouvoir à l’instar de la NSA, CIA, FBI, et KGB glâner des infos sur des gens à leur insu, et assouvir ainsi mon malsain désir d’espionner mon prochain. Mais la première phrase que j’ai lue quand je me suis connecté m’a dégoûté :
Et en plus, sous un faux nom, personne ne veut être mon ami. Je ne peux même pas lire les demandes qui m’ont été faite.
Je hais toujours autant Fesse-Bouc…
Le problème quand on fréquente des photographes, c’est que leur travail vous remet rapidement et incontestablement à votre place. Je pensais en effet avoir un assez bon oeil et une technique (tout au moins argentique) pas trop mauvaise, mais il suffit que la personne en question vous montre d’innocentes photos de vacances, de loisir ou même de locomotives prises sur un quai de gare, le verdict tombe : je suis une burne. Et le numérique n’a rien arrangé. Franchement, il suffit de voir les épreuves d’un pro pour se convaincre que les adeptes des gadjets auto-stabillisants et autres merveilles issues de PhotoShop-Suey ne trompent personne. Une bonne photo, ça peut certes s’améliorer un peu avec un post-traitement, mais on ne fait pas de l’or avec du plomb. Une mauvaise photo d’amateur, ça ne se « rattrape » pas.
Fort de ce constat, il ne reste plus qu’à ressortir l’instamatic, et apprécier le travail de ceux qui savent. C’est dans cette optique que je suis (re)tombé l’autre jour sur le site du Studio Harcourt. C’est absolument incroyable ce qui se dégage de ces portaits. L’émotion du sujet est en vue directe, à travers son visage. Le style est certes très typé et instantanément identifiable, mais c’est un véritable travail artistique.
Et comme tous les grands de ce monde, j’ai eu moi aussi droit à mon portait Harcourt :