Comme tout le monde, je me suis mis (avec réticence, mais ça j’en parlerai une autre fois) à la photo numérique. Naturellement, on est tous émerveillé par ce nouveau média, et par le fait génial qu’il n’y ait plus à s’embêter avec les négatifs, retirages et autres agrandissements papier : tout se fait sur l’ordi.
Moralité : au lieu d’avoir 12 cartons à chaussures pleins de photos à trier j’ai des dizaines de répertoires remplis de ficheirs « jpg » à trier. Au final, je crois que c’est encore pire; ces répertoires sont localisés sur mon PC, mon portable, mes différentes clés USB, mes backups sur CD, sur DVD et même sur disquettes 3 1/2, voire sur 5 1/4… Et il y a même parfois des copies de copies de copies de copies de sécurité sur mon PC du boulot ! En plus, les noms sont super explicites : « PICT00001.JPG » dans le répertoire « 10070724 », rien de plus pratique pour retrouver une photo.
Bref, l’autre jour j’ai décidé de faire un peu le tri dans mes cartons à chaussures virtuels, et je suis tombé sur cet excellent remake made in Solarie de « Vacances Romaines » :
Franchement, ma minette elle a au moins autant de naturel et de talent que Audrey Hepburn, non ?
Voici une photo prise dans le jardin samedi passé, le 21 mars, autrement dit le premier jour du printemps.
Il n’y plus de saison. Je vais revendre mon vélo électrique et m’acheter un bon gros 4×4 histoire d’accélérer un peu ce satané réchauffement climatique…
Alice… Comme promis, voici le fin mot de l’histoire, et ce n’est pas triste !
J’ai donc reçu le second modem, l’ai branché, reconfiguré et miracle : ça a marché… pendant 10 minutes ! Dingue. Mais pourquoi le modem Orange marchait nickel et ce foutu modem (de marque Sagem identique soit dit en passant) refuse de me faire une couverture WiFi stable et fiable dans la maison. Je me suis assis par terre 5 minutes, et me suis dit que c’était vraiment le moment de faire marcher mes neurones. Et finalement j’ai pensé au seul truc que je ne n’avais pas testé et que je ne peux pas mesurer : l’environnement. Un problème pareil ne peut être qu’environnemental : la norme 802.11b utilise une fréquence de 2.4 GHz, plus précisément comprise entre 2.401 et 2.473 selon le canal employé et il doit y avoir un appareil par là autour qui émet dans la même gamme de fréquence. Il suffirait que le modem Alice émette moins fort où juste en lisière de bande et cela expliquerai mes problèmes actuels par rapport à l’ancien modem. Il ne me reste plus qu’a trouver ce qui peut bien créer ces perturbations.
L’enquête commence. Mais quand on fait l’inventaire des appareils qui émettent des ondes radio et que l’on essaie de savoir sur quelles fréquences ils travaillent, et bien on n’est pas encore couché. Mes soupçons se sont portés d’abord sur :
- Le micro-ondes : Oui mais non. Il doit sans doute émettre dans ces eaux là, mais il n’a pas tourné pendant mes tests. Il n’émet tout de même pas lorsqu’il est éteind, non ?
- Le pilotage du chauffage électrique : Le suspect idéal : il couvre toute la maison, et émet dans ces fréquences d’après la documentation. Seulement, cela me parait bizarre qu’il émette en permanence; il doit juste envoyer des impulsions aux moments des changements de mode fonctionnement (jour/nuit/heures creuses).
- Le thermomètre avec la sonde extérieure : Même plage de fréquence, et la sonde extérieure envoie en permanence des données à la station centrale. Oui mais non : je viens de l’acheter et cela ne marchait pas non plus avant.
Bon, j’arrête le suspens : le coupable c’est le transmetteur vidéo que j’ai entre la télé du salon et celle de la chambre à coucher. C’est un vieux machin qui a dû être fabriqué avant la définition de la norme 802.11b et qui me pollue allégrement toute la plage de fréquence. Je l’ai arrêté, c’est instantané : signal excellent dans toute la maison.
Moralité : plus de WiFi au lit devant la télé. C’est rude la vie à la campagne…
