Merci pour le chocolat

Le 28 janvier 2008, in Boulot, par admin

Autrefois dans la Grande Tour, il y avait une cafétéria au deuxième étage, et un petit repère de dissidents au pied du même édifice : le kiosque. La cafétéria était professionnellement administrée par la société Vieux Rest, le kiosque était tenu par Mme Bonemine. Elle y vendait non seulement des chocolats, des journaux et des cigarettes, mais elle faisait aussi les cafés. Et oui, quoi d’autre ? Les billets de loterie également. Avec les anciens collègues, on aimait bien aller aux poules chez Bonemine. Aller aux poules, cela voulait dire bien entendu gratter un billet de loterie « La poule aux oeufs d’or »; qu’est-ce que vous allez imaginer ? Bref, c’était un petit coin bien sympa pour se détendre. La cafèt, c’était pour s’alimenter à midi; Bonemine, c’était pour se détendre un moment l’après-midi.

Et puis il y a eu le grand chambardement. Fin de la Grande Tour, fin de la cafétéria, fin du kiosque. Et Mme Bonemine a été engagée pour-de-vrai-comme-une-employée-normale, et après moultes péripéties, elle a à nouveau un kiosque dans le pavillon d’accueil. Alors on s’attend à ce que tout redevienne comme avant ? Et bien non, et c’est là où c’est fort de café.

  • La cafétéria a déménagé au 1er étage du pavillon d’accueil, juste au dessus du kiosque;
  • Pour éviter la concurrence déloyale, le kiosque n’a pas le droit de vendre des cafés ou des boissons;
  • Pour éviter la concurrence déloyale, la cafétéria n’a pas le droit de vendre des chocolats et des cigarettes pendant les heures d’ouverture du kiosque;

Cela signifie que si l’on va manger à midi à la cafèt, on a le droit d’acheter un chocolat avec son café si on finit son repas avant 13h30. Si par contre on vient boire un café à 15h, pas le droit d’avoir un chocolat avec : il faut descendre d’un étage pour l’acheter au kiosque et remonter parce qu’il n’y pas de tables au rez. Et je me réjouis de voir ce qui va se passer cet été avec les glaces : seul le kiosque a accès direct à la terrasse…

Le point que je ne m’explique pas, c’est que Mme Bonemine est une salariée de la Grande Maison : donc elle gagne le même nombre de sous qu’elle vende ou pas des chocolats. Je pense en fait que nos grands décideurs veulent anticiper une éventuelle future baisse des parts de marché et qu’ils ont décidé de diversifier leurs activités. M’étonnerait pas qu’Armin nous négocie bientôt une concession exclusive pour la vente de chocolats sur le territoire national…

 

Le Solarie nouveau est arrivé !

Le 23 janvier 2008, in Maison, par admin

Epilogue du chapitre précédent sur le sujet : le cru « coings Solarie 2007 » est sorti du pressoir ! Ou plutôt de l’alambique. Je suis allé le week-end dernier chez le bouilleur de cru du village voisin, et il m’a distillé mes 120 litres de substance. Et l’alambique, quel engin ! Un ensemble de cuves en cuivre, avec un foyer à charbon dégageant une chaleur d’enfer, le tout monté sur une sorte d’immense chariot, tout droit sorti d’un film de Tim Burton.
Et moi qui débarque là au millieu de cette assemblée de rudes gaillards tous habillés en bleus de travail, bottes en caoutchouc et chapeaux sur la tête, avec des mines de conspirateurs goguenards, je ne me sentais pas vraiment à ma place… Quoi qu’il en soit, le maître de la machine infernale me demande : « C’était quoi déjà ? ». Mais oui, les trois petits tonneaux bleus, là (à côté des barils, fûts et autres citernes amenées par les habitués, mes trois petits tonneaux faisaient vraiment minable !). « Ah oui, bougez pas, je vais chercher la gnôle ! » Et il me ramène le résultat : 7 litres de liquide transparent. Je paie, j’embarque les tonneaux vides, la gnôle et je m’en vais le plus dignement possible, tel un vieil habitué.

Arrivé à la maison, j’ouvre tout de même la bouteille : un suave parfum de coing me chatouille les narines. Je goûte, ce qui n’est pas facile avec une dame-jeanne, et merveilleuse surprise : c’est SU-PER BON !!! Un peu raide quand même comme ça à même la bonbonne à 5 heures de l’après-midi, mais c’est MES coings à moi !

Cuvée 2007

Bref, c’est magique : ça a super bien marché. On va la laisser décanter un petit mois, et elle sera juste à point pour mon anniversaire. Santé !

 

Mobilité douce

Le 20 janvier 2008, in Maison, Sport, par admin

J’ai déjà évoqué plusieurs fois ici le problèmes des trajets entre la maison et le travail. Avant que l’on déménage, c’était tout à vélo. Evidemment, maintenant je me trouve à 20 km de mon lieu de travail et ma tendre moitié à 15. Et en plus, on est en haut d’une colline. Donc l’aller, ça va, mais le retour c’est mortel : 1h30 et on arrive avec la langue qui traîne par terre et il faut 3 jours pour s’en remettre. Bref : le vélo, ça va pas.
Mais à Solarie, on n’est pas comme ça. Certes on fait du co-voiturage avec les voisins, on essaie d’avoir toujours qu’une voiture pour deux, mais il y a en plus le problème de la santé. En ce qui me concerne, je dois faire du sport régulièrement. Alors comment concilier les déplacements avec un sport régulier et pas trop violent, histoire de ne pas se dégoûter et d’arrêter après la deuxième tentative ? La réponse semble être le VAE. VAE, ça veut dire Vélo Assisté Electriquement. Autrement dit, il y a un petit moteur dans le moyeux arrière et une petite batterie embarquée qui assistent l’effort. Attention : ce n’est pas un boguet, il faut toujours pédaler; simplement quand ça monte raide, on a l’impression que ce n’est pas raide…
Alors j’en ai loué un pour cette semaine et je vais le tester en conditions réelles; on verra si c’est jouable ainsi. Pour ceux que cela intéresse, le modèle que j’ai pris est un BionX P-250. C’est en fait un kit qui s’adapte sur n’importe que vélo. Et ça reste du vélo : on n’a pas du tout l’impression d’être « poussé au c… » comme sur certains modèles bas de gamme. On verra en fin de semaine le bilan de l’opération.

Et le plus drôle : j’ai trouvé sur Internet des cheats codes pour paramétrer l’assistance !