Nouveau départ

Le 13 avril 2012, in Boulot, Nostalgie, Voyages, par admin

Je n’ai pas été très actif ces dernières semaines. En apparence du moins, car je crois que je n’ai jamais autant réglé de trucs et de machins, ni fait autant d’administratif que ces derniers mois. Mais voilà, j’arrive à bout touchant, c’était aujourd’hui mon dernier jour de boulot. Je profite d’ailleurs des quelques heures qui me restent à disposer d’un PC pour écrire les présentes lignes… pendant les horaires de travail, en plus !

Côté travail  justement, ces jours récents ont été ceux des *dernières fois » : c’est la dernière fois que je vais à Lausanne à la radio, c’est la dernière fois que je backupe tel ou tel équipement, c’est la dernière fois que je vois tel ou tel collègue. Assez pénible au niveau émotionnel; on ne tourne pas une page de 12 années « comme ça », surtout pour un changement aussi radical. Symboliquement j’ai porté aujourd’hui le costume que j’avais lors de mon premier jour de travail en 2000. La bonne nouvelle, c’est que j’ai du perdre un peu de poids, car il devenu un peu ample. Ou alors ce sont les fibres du tissus qui se sont détendues, hypothèse vraisemblable également.

Mais bon, parlons plutôt de l’avenir. Parmi les grands chambardements en perspective, il y a tout d’abord le mariage. C’est vrai qu’après 18 ans de vie commune, ce ne sera pas réellement une révolution au quotidien, mais cela va tout de même passablement simplifier la vie administrative. Et alléger aussi un peu les charges qui pèsent sur notre pauvre ménage : moins d’impôts, plus besoin d’assurance-vie. Sans compter bien sûr l’amour qui dans tout mariage excerce une poussée verticale de bas en haut égale à la masse de liquide déplacé, ce qui allège encore considérablement les choses. Et puis il ne faut déconner, Madame n’allait pas me laisser partir en Thaïlande célibataire, l’annulaire gauche à la merci de la première intrigante venue !

Je vais donc partir début mai, le temps de finir encore les 1012 paperasses et autres joyeusetés administratives qu’il me reste à faire, et vais travailler comme Divemaster à Sailrock Divers. Je vais passer le plus rapidement possible mon brevet d’instructeur, ce qui devrait me permettre d’augmenter mon revenu en certifiant des plongeurs, ce qui est somme toute le cursus standard d’un Divemaster. Selon le pognon engrangé, je reviendrai à la fin de l’été pour embarquer Madame, qui prend une année sabbatique, et pour louer momentanément la maison. On fera le point ensuite après une année pour voir comment on s’en sort.

Et en ce qui concerne l’avenir de ce blog, il y a aussi du changement. Je l’avais ouvert au départ lorsque j’ai acheté ma maison, et j’y ai consigné les états d’âme et de faits plus ou moins en rapport avec le quotidien de cette réalité là. Vu que cette dernière va radicalement changer, il me semblait tout à fait de circonstance de marquer cela par l’ouverture d’un nouveau blog, plus en rapport avec l’actualité. De plus, n’étant définitivement pas adepte de FessseBouc ni de Touiteur, c’est un peu le seul moyen que j’ai pour garder le contact avec mes amis d’ici (francophones) et de là-bas (babelophones). J’ai donc exploré les merveilles offertes par WordPress, et ai mis en place un nouveau site, avec les extensions qui font la traduction automatique, afin que mes innombrables lecteurs puissent me suivre quelque soit leur situation. Ce nouveau blog vous attend donc ici :

www.it2padi.com

En espérant que vous viendrez me rendre visite et que vous aurez du plaisir à partager mes nouvelles aventures !

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Fuites

Le 7 janvier 2012, in Boulot, par admin

Contrairement à certaines accusations perfides de media mal informés, la Tour TSR de Genève ne prend absolument pas l’eau :

  

Posé à même le verre dans l’atrium du 7ième étage, pas la moindre goutte sur l’objectif de mon iPhone…

 

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A bonne enseigne…

Le 4 mai 2011, in Boulot, par admin

Il y a une malédiction inextricable qui poursuit les humbles et efficaces artisans de l’IT : le travail de nuit. Tout le monde sait que c’est normal que l’informatique ça marche tout le temps, que c’est un mal nécessaire, que cela ne sert à rien et que c’était mieux avant, mais le même tout le monde ne peut pas concevoir une coupure dans la continuité de service. « Vous n’allez quand même pas couper ça ? ». La seule solution qui subsiste alors pour le pauvre Stakhanov du paquet IP est de prendre sa robe de bure et ses sandales pour négocier une fenêtre d’intervention de nuit.

Oui, mais pas avant minuit, parce qu’il y a le TJ. Et depuis que l’on a bouffé la radio, pas après minuit, parce qu’il y a Etienne qui empêche des dépressifs de sauter par-dessus le Grand-Pont. Bref, après moultes négaciations, on arrive à obtenir un créneau de quelques minutes entre minuit et minuit 2…

Notez que je ne me plains pas : je fais tellement bien mon travail j’ai eu pas mal chance pour n’avoir eu pas plus de quelques interventions de nuit en plus de 10 ans de boîte. Mais si cela m’amusait pas mal lorsque j’habitais en ville, cela devient franchement pénible depuis que j’ai déménagé à la campagne. Car effectivement, pour minimiser les trajets dans tous les sens, j’en suis réduit à bosser ma journée de travail normale, puis zoner en ville en attendant minuit, bosser jusqu’à 2 ou 3 heures du matin, et rentrer me coucher pour revenir le lendemain au boulot. Alors pour éviter le trajet en voiture mort de fatigue et la perte d’heures travaillées en me levant à 10h le lendemain matin, j’ai cette fois ci fait marcher mes relations et ai emprunté une loge sur place à la TSR.

Une loge, c’est comme au théatre l’endroit où l’on fait attendre les stars avant de les envoyer sur le plateau de Morisod. Il y en a quelques unes chez nous, et ce coup-ci, j’ai même réussi à obtenir une loge VIP :

Elle est « VIP » parce qu’il y a un WC et une douche privée. Le matelas en revanche doit faire 5 bons cm en mousse molle, et il y a un tablard judicieusement placé à la naissance de la 2ième vertèbre  cervicale. La longueur totale du lit doit faire environ 1 m 60.  Heureusement, on m’avait prévenu, j’avais pris une couverture, car la ventilation là-dedans balaie tout sur son passage avec un bruit de blizzard des steppes qui n’encourage pas vraiment à la relaxation… et la cerise sur le gâteau : ce matin à 7h30 les ouvriers du chantier au-dessus ont commencé à jouer du marteau-piqueur.

Le truc super par contre, c’est l’immense miroir avec les loupiotes de maquillage, qui te permettent le matin d’admirer ton teint verdâtre et tes poches sous les yeux. Mais bon, au moins j’étais tôt au boulot !

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