Complètement malââade…

Le 26 septembre 2006, in Boulot, Maison, par admin

C’est la première fois que ça m’arrive depuis que j’ai déménagé : je suis malade. Non, pas dans la tête, ou alors juste dans les sinus; j’ai une crève carabinée. En général, au concours du premier qui attrape la grippe, je gagne régulièrement. Malgré ma plastique irréprochable et mon corps d’athlète, mon grand coeur m’incite à héberger généreusement toute sorte de virus et bactéries. Donc voila, je me retrouve au bureau en fin de journée à suer à grosses gouttes, à être encore plus sourd que d’habitude et à avoir un congrès de hérisson au fond de la gorge. 16h : je n’en peux plus, faut que je rentre me coucher. Mais seulement voila, longue est la route, faut prendre le bus, et il n’y a en pas souvent !
Bon, c’est parti, petite trotte de 15 minutes jusqu’à l’arrêt. Coup de chance, il y a pas mal de places assises, ouf, je peux au moins m’effondrer dans un coin. De toute façon, il y en a pour 42 minutes, et puis il faudra changer de bus, et encore 15 minutes, et finalement 15 minutes à pieds pour arriver à la maison. Les minutes passent lentement et dans l’engourdissement général, je me mets a dormir à moitié, a rêver même, et la réalité et l’onirique se téléscopent dans ma pauvre tête fiévreuse. Finalement, le chauffeur me secoue l’épaule pour me dire qu’on est arrivé au terminus… Aie ! Sautons vite dans le second bus, qui va partir tout de suite. Heureusement, c’est une petite ligne de campagne et le chauffeur à l’air de prendre pitié et il m’attend. Re-sommeil jusqu’au bon arrêt, heureusement signalé par le chauffeur, grâce à qui je ne le rate pas… Et maintenant, courage, 15 minutes de trajet à pied jusqu’à mon lit. Mais quand ça monte à vélo, ça monte aussi à pied quand on est malade ! Dingue, ça ne me semblait ni aussi raide, ni aussi long… Finalement c’est 25 minutes qu’il me faudra pour arriver en haut. Trempe comme si j’étais rentré à la nage !

Bref, j’ai passé quatre jours au fond du lit, à ne rien pouvoir faire, et j’avais même de la peine à comprendre les émissions jeunesse de la TSR (je ne capte que TSR1 et TSR2 dans la chambre à coucher). C’est d’ailleurs très frustrant d’être dans sa maison et de ne rien pouvoir bricoler, ranger, organiser…
Alors ce matin, quand le chef m’a demandé un certificat médical avant même de me dire bonjour, du genre « comme ça mon coco on prend du bon temps aux frais de l’assurance », là, il y a en un qui est passé très très près d’un regrettable accident de travail !

 

Longue est la route…

Le 15 septembre 2006, in Maison, par admin

Ca fait maintenant un mois. Un mois que notre lit et quelques casseroles, c’est-à-dire l’essentiel, est dans notre nouvelle maison. Si on fait un petit bilan des courses, qu’est-ce que cela donne ?
Et bien, c’est assez étrange comme sensation. Bien sûr, c’est génial d’être dans sa maison à soi tout seul, avec son propre jardin et sa propre piscine. Et le soir, un dernier verre sur la terrasse, sans bruit de voitures ou d’ambulances, avec le ciel tout étoilé, c’est un vrai bonheur. Même si pour le moment, des instants comme ça, il n’y en a pas eu beaucoup pour cause de déballage de cartons intensif et bricolages en tout genre. Et c’est vrai que dans une maison, il y a toujours quelque chose à faire. Je comprends enfin mon oncle qui disait : « Quand tu as une maison, c’est impossible de t’asseoir sur une chaise longue dans ton jardin ! ».
La deuxième fausse note, c’est les trajets. Pour ma femme, c’est du pareil au même, mais en ce qui me concerne j’ai échangé 10 minutes de vélo contre (au choix) : 45 minutes de covoiturage + bus, ou une heure de bus + marche, ou 1h15 de vélo, ou finalement 25 minutes de scooter. Evidemment, la dernière option est la plus commode. Sauf cet hiver quand ce sera gelé et qu’il fera moche. Le vélo, c’est le plus extrême : le voyage aller est jouable (env. 45 minutes), mais le retour… c’est 1h15 de montée sur une route nationale sans piste cyclable. Bref, pas sympa du tout, voire carrément dangereux.

Kit de surveillance automatiqueEt puis ce qui manque par dessus tout, c’est ma minette… voilà bientôt deux mois qu’elle est en pension chez sa grand-mère, qui elle va certainement faire un peu la gueule ce soir quand on va la reprendre. Mais bon, une maison sans chat, c’est comme une émission de variété sans Morisod, c’est beaucoup moins bien !

 

C'est la foire !

Le 6 septembre 2006, in Boulot, par admin

Cette année, enfin je l’ai mérité, j’ai le droit d’aller à l’IBC ! IBC, ça veut dire International Broadcasting Convention, et c’est la plus grosse manifestation internationale des diffuseurs professionnels. C’est vrai, mais à longueur de journée dans les problèmes quotidiens de ces messieurs – dames, j’en oublie presque que je travaille à la télé ! Et bien comme ça au moins, j’aurais de quoi me rafraîchir la mémoire, et tout sujet de motivation est toujours le bienvenu.
Mais il faut dire que c’était tout de même parti assez mal, même si on s’y était pris à l’avance. Pas d’hôtel disponible à proximité, horaires des vols plutôt rigides et peu pratique pour quelqu’un qui habite dorénavant à la campagne. En plus, ça tombe en plein pendant le week-end du Jeûne, et tout Genevois qu’il soit, ça complique encore les choses. Dernière en date : un collègue nous fait remarquer ce matin que selon la loi fédérale sur le travail, on ne peut travailler 6 jours de suite sans avoir un congé. Et comme on part vendredi, il faut absolument prendre un jour avant le jeudi suivant, sinon on est dans l’illégalité!

Bon, comme la convention collective de travail vient de m’accorder deux jours pour le déménagement, qu’il y a le jeudi du Jeûne, et qu’il faut que je prenne un jour de congé la semaine prochaine, je vais tout de même aller travailler un peu pour mériter mon pain à la fin du mois…