Home sweet home III

Le 29 août 2006, in Maison, par admin

Voila, on est enfin dans nos meubles. Nos nouveaux meubles. Ou plutôt toujours nos anciens meubles Ikea, mais dans nos nouveaux murs. Mais alors, le déménagement… il n’y a pas que dans l’informatique que la loi de Murphy sévit, j’en ai la preuve :

Le monsieur de l’entreprise de déménagement est venu une semaine avant nous faire un devis. Pas de problèmes, même qu’il y a un ascenseur tout petit et pas moyen de mettre un monte-charge à la fenêtre à cause des câbles du tram. 4 personnes, 40 cartons, 25 m3, une petite matinée, les papiers pour le dédouanement, et en route, ça va vous faire tant (2x plus que je pensais, mais bon), bonne journée msieurs-dames. Ca, c’était le monsieur en chemise qui fait les papiers, pas ceux qui ont des gros bras et qui bougent les meubles.
Eux ils sont venus à la date fixée, à 7h45, et ils ont tiré une drôle de figure… Ils ont immédiatement appelé deux collègues en renfort, et ils ont commencé. Tout démonté, mis dans le camion de 40 m3. Attendez, il manque encore les plantes. Ah oui, 3 petites plantes vertes selon le devis du monsieur en chemise. En fait un gommier de 2.5 m, un yuka de 3 m et un ficus dans lequel le chat se perd. Dingue, mes 25 m3 ne tiennent presque pas dans un camion de 40 m3, bizzare, non ?

Départ pour la douane, avec ma voiture que je dois déclarer aussi. Seulement la titine, le dimanche d’avant, elle a commencé à afficher le témoin de charge de batterie au tableau de bord… En panne !Alternateur foutu. Pas grave, il fait chaud, la batterie tiendra bien un jour de plus, j’ai déjà rendez-vous au garage le soir même. Et bien non. La douane passée, fini-terminé, elle s’arrête, et le camion avec tous mes meubles file devant. Heureusement, un des messieurs à gros bras est en voiture derrière moi et s’arrête. Ma femme embarque avec, elle va superviser le déchargement, et moi je vais m’occuper de la titine malade. En bon Suisse prévoyant, j’ai une assistance qui va me dépanner en 5 sec. Je les appelle, et le monsieur m’explique que l’autoroute en France, c’est spécial, il faut appeller la gendarmerie qui appellera ensuite un garage agréé pour la portion d’autoroute en question. Ah bon. C’est quoi le No de la gendarmerie en France ? Le 17. Comment je fais le 17 avec un natel suisse ? Eh bien je « roame » sur un réseau français. Fallait y penser, au bord de l’autoroute en panne en plein déménagement. Bref, une heure et demie plus tard, une dépanneuse arrive et me dit qu’il peut peut-être réparer tout de suite, mais il faut attendre 14h pour savoir s’ils ont la pièce. Ai-je le choix ?

Bref, à 15h30, la voiture est toute neuve, je suis à la maison (la nouvelle) et le camion est déjà parti, tous les meubles déchargés, ma tendre moitié assise par terre sur le carrelage de la cuisine, visiblement un peu lassée. Et elle m’avoue que le coup de la panne comme ça, on ne le lui avait encore jamais fait !

 

Spécialités PADI

Le 4 août 2006, in Sport, Voyages, par admin

Silence depuis quelques jours, pour cause de vacances bien meritées. En effet, je me suis dit pourquoi ne pas prolonger la canicule quelques temps et aller faire un petit tour en Egypte. Ca fait pas mal d’années que l’on traîne nos guêtres par là, plongée oblige. Et puis, un petit break avant le déménagement final, ça ne nous fera pas de mal !
En plus, on commence à connaître pas mal de monde par là autour, et ça fait à chaque fois plaisir de revoir les gens qui ont choisi une vie un peu différente, entre autres dans le monde enchanté de la plongée. Parce que c’est vrai, au premier abord, cela semble être le paradis terrestre : pas de bureau, ni de chef moustachu, soleil toute l’année et plongée jusqu’à plus soif. Mais comme toujours, il y a évidemment l’envers du décor.
A Sharm en l’occurence, les choses changent un peu depuis ces dernières années. Il commence à y avoir un peu moins de monde, et tous les centres de plongée se font une concurrence acharnée. Du coup, les gens qui y travaillent subissent aussi parfois une certaine forme de mobbing. Justement, un de nos amis qui n’a pas la chance d’être européen nous en a raconté une bonne l’autre jour : le centre où il travaille veux le virer, mais il faut bien trouver un prétexte. Il l’envoie alors sur des sites qu’il ne connait pas, avec de nouveau clients à guider. Mais comme il est bon, il s’en sort tout de même et les clients sont très content de son professionnalisme. Le directeur lui demande alors comment il s’est débrouillé, et il répond qu’il vient de suivre la toute nouvelle formation PADI de reconnaissance visuelle de site depuis la surface. Il lui a suffit d’un coup d’oeil depuis le bateau, et hop, il a ses repères et il peut guider sans problèmes…

Les rires quand le directeur du centre a demandé à PADI s’il pouvait s’incrire pour cette nouvelle formation !