Réchauffement climatique

Le 10 juin 2011, in Maison, Sport, par admin

Oui, encore un post sur le temps qu’il fait… Mais celui-là c’est pour contre-balancer le pessimisme affiché du précédent !

Profitant de l’été qui s’était installé au mois de mai passé, j’ai établi mon programme santé en me disciplinant pour aller en tous cas deux ou trois fois par semaine en vélo au boulot. C’est sympa avec de bonnes conditions météo, et ça puis  m’oblige à me bouger un peu. Et de toutes façons, entre les innombrables travaux de cette satanée ville et l’engorgement chronique de la circulation, je mets maintenant clairement moins de temps à vélo qu’en voiture. Au voyage aller tout au moins, topographie du canton oblige !

Mais quoi qu’il en soit, je me suis demandé l’autre jour si je n’avais pas un peu trop forcé sous le soleil et que les endorphines troublaient ma perception visuelle. En arrivant à 5 min de la maison, à peu près au point le plus pentu et après une heure de pédalage enthousiaste, je suis tombé sur ceci, gentiment couchés dans les pâturages communaux :

Serait-ce l’effet du réchauffement climatique qui a fait muter les vaches?

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Il y a des jours…

Le 6 février 2010, in Maison, par admin

Ca doit arriver à tout le monde, mais parfois c’est vraiment criant. Le nombre de tracas quotidiens que l’on encaisse stoïquement, tous les jours, tous sujets confondus. Dans l’ordre, voici un petit florilège des bêtises au premier degré que je ne supporte plus ces temps :

  • Les mensonges éhontés de la publicité télévisée sur la famille recomposée;
  • Le faux-cultisme assumé des vautours de la famille prompts à décortiquer les avoirs bancaires d’une tante décédée, plutôt que son dossier médical de son vivant;
  • Le misérabilisme consommé de certains bloggueurs qui se plaignent que personne ne les lit sans pour autant répondre aux commentaires des visiteurs;
  • Le machiavélisme affiché de certains chefs de service pour sauver leur cul conserver leur poste. 
  • Les travaux anarchiques en ville de Genève, qui me font prendre 30 minutes de plus tous les jours pour faire 300 mètres en voiture.
  • Les courants de fuite dans les tableaux électriques qui font que le disjoncteur principal se déclenche à 12h42, assurant ainsi 12 degrés dans le salon à 17h45.
  • Les séries médicales à la télé.

Et surtout, surtout : la neige qui m’oblige à peller mon chemin tous les samedis depuis 3 mois.

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Le béton pour les nuls

Le 20 juillet 2009, in Maison, par admin

Finalement, ça y est ! Le beau temps est revenu, on a pu terminer la construction de la dalle en béton qui recevra la fameuse cabane de jardin. Ca a pris pas mal de temps, et ça nous a coûté passablement  de courbatures, mais le béton, y’a bon !

En fait, le problème principal, c’est le poids des volumes à trimbaler. Les raisons pour lesquelles je ne peux pas faire venir une toupie sont détaillées ici. La difficulté majeure à la main, c’est de faire les niveaux corrects. Mais à part ça,  la réalisation en soit n’est franchement pas si compliquée. Bien sûr, il n’y pas de droit à l’erreur, car si c’est faux, la seule solution pour recommencer, c’est le marteau-piqueur… Il faut donc bien préparer sa construction.

Dans mon cas, il me fallait un vingtaine de mètres carrés sur un terrain en légère pente. J’avais l’avantage par contre d’avoir une bordure (pas droite du tout !) pré-existante qui délimitait la zone sur un côté. Le plus simple était donc de continuer la délimitation par un muret en parpaings. Et vu les prix de location d’une bétonnière, j’ai vite vu que l’achat de cet engin était nettement plus avantageux que la location (modèle ici présenté à 120 €) :

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J’ai donc commencé par mettre deux rangées de parpaings (20 x 10 x 50 cm), de sorte à avoir une délimitation de niveau, en tous cas sur la moitié du périmètre. Pour la bordure biscornue, j’avais prévu de faire le niveau au moyen de planches de coffrage :

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La tranchée est creusée de sorte à ce que l’ensemble soit de niveau. Une semelle de béton est coulée au fond et les parpaings ajustés dedans. Ils sont scellés entre eux avec un mortier tout prêt acheté dans le commerce.

Il a ensuite fallu arracher les herbes et préparer le sol. Grâce aux cousins-cousines de Moldavie/Alsace, durs au labeur, cette opération a été effectuée en un temps record. On a ensuite recouvert le sol d’un film géotextile pour empêcher la pression osmotique due à la repousse des végétaux :

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Le niveau sur toute la surface a été réalisée au moyen de gravier grossier qui sert de remblai. Dans mon cas, il y fallu près de deux mètres cubes pour faire un niveau pifométriquement correct. La précision absolue n’est pas indispensable, c’est le béton surtout qu’il faudra mettre de niveau. Ce remblai a permi de compenser la pente de près de 20 cm sur 5 m de longueur :

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Il a ensuite fallu prévoir l’armature du béton. Là, j’ai eu de la chance, j’ai trouvé dans le commerce des grilles de section 20 x 20 cm de dimension presque exacte. Un petit coup de meuleuse d’angle pour raccourcir ce qu’il fallait, et elles s’ajustaient parfaitement dans la surface. Pour les surélever du sol et qu’elles soient bien prises au centre de la dalle, j’ai utilisé des parpaings de 20 x 5 x 50 cm, ce qui me permettra aussi de marcher comme sur des pas japonais au moment du coulage du béton :

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Et finalement, la partie sportive : le coulage du béton. Pour cette surface, j’en avais à peu près besoin de 2 mètres cubes. Comme ma bétonnière peut raisonnablement être remplie à 50 litres, cela représente approximativement 40 unités. Même avec Denys comme ouvrier spécialisé en plus, impossible de faire ça en une seule fois. Il a donc fallu prévoir des planches de coffrage, et étaler (c’est le cas de le dire !) l’opération sur plusieurs jours. En espérant bien sûr que la météo soit clémente… et elle ne le fût pas !
Pour le béton, j’avais commandé le mélange sable/gravier déjà tout prêt. Plus qu’à ajouter le ciment (proportion 1/4) et l’eau (environ 1/5 pour avoir une consistance facile à répandre. Et le truc dont je me suis rendu compte que le troisième jour : il faut vider la bétonnière directement dans la brouette et « benner » cette dernière directement sur le chantier. J’avais commencé au début à coup de seaux de 10 litres, mais c’est tuant et laborieux.
Une fois répandu, bien « vibrer » le béton avec la tranche d’une planche. Ma tendre moitié s’est chargée de le mettre de niveau, et il faut dire qu’elle s’en sort pas mal du tout :

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La planche de coffrage va permettre de bien délimiter la zone pour faire un raccord facile avec la partie suivante. Dans l’idéal, il faudrait disposer les planches de coffrage sur tout le périmètre de la zone à couler, en les laissant à niveau et juste à fleur. On pourrait ainsi « tirer » le béton très facilement en prenant appui sur ces guides. Dans ma configuration, j’ai travaillé avec une règle à niveau de 2 mètres et cela va aussi, même si c’est plus approximatif. Notons aussi la gaine électrique à ne pas oublier !

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Et comme tout artiste, ne pas oublier de signer son oeuvre :

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Et voila le travail ! Bilan des courses, j’en ai eu pour environ 700 € de fournitures, livraison comprise, achetées essentiellement chez Leroy-Merlin :

  • une quinzaine de parpaings 20 x 10 x 50 cm;
  • 2 m3 de remblai;
  • 2,5 m3 de mélange sable/gravier à béton;
  • une vingtaine de sacs de ciment;
  • un rouleau de film géotextile;
  • une quinzaine de parpaings 20 x 5 x 50 cm;
  • deux grilles de fer à béton de maillage 20 x 20 cm;
  • 3-4 planches de coffrage

… sans parler des outils indispensables : bétonnière, règle à niveau, truelles, brouette, seaux, serre-joints, bière et salami pour l’apéro.

Et encore plus indispensable : des potes sur lequels on peut compter. Parce que au total, on a quand même trimballé à la main plus de 6 tonnes de marchandises !

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