Plan social

Le 26 février 2010, in Boulot, par admin

Information relayée par Syklop hier, nous avons eu connaissance de la nature du plan social mis en place à la RTS. Et bien ça fait tout drôle.

Je parle à titre personnel bien sûr, le propos n’est pas ici de disserter sur la politique de la SSR, mais en ce qui me concerne, en 15 ans de vie active à plein temps, je n’avais encore jamais vécu cette expérience. Dans les deux boîtes que j’avais fréquentées auparavant, j’avais senti le vent tourner et j’avais donné mon sac avant que cela n’arrive au stade du plan social. La TSR, c’est un peu différent; j’ai un véritable lien affectif avec cette entreprise, et en mémoire de Blanche et Gaspard, je n’ai pas envie de partir. J’ose espérer que pour une fois, l’histoire d’amour ne finira pas mal (en général), mais c’est vrai que l’ambiance n’est pas spécialement à la fête c’est le moins que l’on puisse dire. D’ailleurs, la fameuse fête du personnel a été même sucrée cette année, du jamais vu !

J’ai toujours proclamé que si on m’offrait une année de salaire pour partir, je le ferais en disant merci, et que j’irai ouvrir un bistrot. Mauvaise nouvelle : selon le plan social, je n’aurai droit qu’à 6 mois de salaire seulement. Donc je ne partirai pas en disant merci.

Et pour le bistrot, peut-être en Thaïlande, il n’y a pas besoin du cours de cafetier là-bas.

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2 Responses to Plan social

  1. syklop dit :

    On ne peut pas dire que c’est une bonne nouvelle. D’un autre côté, ça ne doit pas être une surprise totale. Je dirai même plus que je pensais que ça viendrait plus vite.
    Il ne reste plus qu’à considérer ce changement comme étant une opportunité, que ça soit à la TSRTSRTS ou ailleurs 😉
    Les noms vont tomber quand ?

    Sinon, il faut vraiment relativiser le « lien affectif » pour ton entreprise dont tu parles : Moi aussi, ça m’a retenu longtemps, mais je me suis ensuite rendu compte que c’était aussi, et surtout, l’appréhension du changement. Bref : Entre lien affectif et encroutage il n’y a qu’un pas 😉
    Et maintenant, il y certes quelquefois une certaine nostalgie pour certains côtés humains, mais aucun regrets.

    Courage, et bises à tous par là-bas !

  2. neuschgu dit :

    Pour les noms et organigrammes, mystère et boule de gomme : rien ne filtre et les bruits les plus fous circulent. Le plus drôle, c’est quand je dois présenter le service aux nouveaux collaborateurs : je ne sais pas quoi leur dire !
    Il y a certainement une part de réticence au changement, mais dans les deux boîtes précédentes, cela ne m’avait pas retenu : tel un rat d’égout, j’avais fuit le navire avant que cela ne tourne vraiment mal. Ici, j’ai vraiment de la peine à l’imaginer. C’est peut-être aussi ça, prendre de l’âge…