Brico-iPhone

Le 25 novembre 2010, in geekeries, par admin

Dans la série « les ateliers du bricolage » de Solarie, après la confection d’arrache-volants magnétiques et autres réparations de boguets, voici un sujet quelque peu plus minutieux : le service des 20’000 de l’iPhone 2G.

Oui, vous avez bien lu : j’ai bel et bien encore un iPhone 2G ! Et je ne suis pas près d’en changer, tellement j’en suis content, surtout maintenant avec la version « iOS 4 – like » (incluant les MMS natifs !) mise à disposition par WhiteD00r. Mais au bout de plus de deux ans et demi d’utilisation intensive, les outrages du temps ont induit deux problèmes sur l’engin :

  1. La lentille de l’appareil photo est passablement rayée
  2. La batterie commence à se décharger rapidement

Le premier problème se constate directement sur ce blog : les dernières photos que j’y ai postées sont carrément floues comparées à celles du printemps 2008. Quant à la batterie, en vertu de la troisième loi de la thermodynamique, elle tient moins longtemps la charge; c’est un phénomène inévitable sur tous ces appareils mobiles à accumulateurs.

En fouillant sur Youtube, j’ai trouvé moult tutoriaux indiquant comment changer sa batterie et sa caméra. Finalement, je me suis dit que cela ne devait pas être plus compliqué qu’un allumage de moteur Puch E50, et j’ai commandé les pièces de rechange : caméra, lentille, batterie (1800 mAh contre 1500 pour celle d’origine, elle tiendra donc plus longtemps !) et même coque au cas où… Et l’autre jour, je me suis lancé, j’ai commencé à démonter l’engin.

Pour être franc, ce n’est pas très facile. D’abord, la coque est en alu, et il n’est pas du tout aisé de la déclipser. J’ai utilisé pour ce faire un kit de démontage, mais cela n’aide pas vraiment. Il faut y aller franchement, mais j’avais très peur d’abîmer définitivement l’appareil et/ou de me planter un outil dans le doigt. Au bout de près d’une demi-heure, j’ai enfin réussi à ouvrir l’iPhone. J’ai aussi dû passer la coque à l’étau pour la redresser, car elle avait tout de même un peu morflé dans la bagarre. J’ai donc pu enfin sortir le fer à souder et attaquer la batterie. Pas de problèmes pour l’enlever, mais par contre c’est une autre paire de manche pour souder les connecteurs de la nouvelle à la place. Il faut dire que j’ai une panne d’environ 1 m2, et que l’émotion avait tendance à me filer la grulette, mais j’ai dû m’y reprendre 5 ou 6 fois avant de réussir à faire des soudures pas trop moches et sans court-circuit…
Pour la caméra en revanche, pas de problème, ça sort et se replace tout seul avec les doigts. Ne pas oublier aussi de remplacer la petite lentille de protection de la coque qui protège le capteur photo. Et voila le travail, il n’y a plus qu’à tout remonter !

Il y a maintenant une semaine que le service est terminé : pas de problème. La batterie me tient à nouveau 3 – 4 jours sans recharge en utilisation normale, alors que je ne passais pas le week-end avant. La qualité des images est aussi bien meilleure, comme le montre le comparatif suivant sur deux photos identiques prises exactement dans les mêmes conditions :

Avant / Après

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McBudget : bilan

Le 12 mai 2010, in geekeries, par admin

Je l’avais promis il y a quelques mois déjà : un petit bilan d’utilisation du portable MBudget. Et en fait, si j’ai tardé à le faire, c’est que l’engin est entré dans mon quotidien et que je n’y pense même plus comme à quelque chose d’original ! Il faut dire que malgré ma longue (et brillante !) carrière dans le domaine, c’est mon premier « vrai » portable, qui ne soit ni récupéré dans une benne à ordure, ni un don désintéressé d’un employeur – exploiteur… Et je dois bien le reconnaître, le NetBook, c’est purement et simplement génial !

D’accord, l’iPhone permet d’accéder au Web pour aller vite chercher une adresse ou la recette du papet au poreaux. Mais le NetBook lui, il permet de surfer véritablement. En en plus, il pèse autour des 1 Kg, affiche joyeusement une autonomie de plus de deux heures et possède un système de fichier conséquent ainsi que de nombreuses interfaces vers le monde extérieur. Bref, c’est un véritable ordinateur, et en ce qui me concerne, aussi puissant que ma machine de bureau (d’accord, elle est vieille !). Et en plus, le client RDP marche très bien pour y prendre la main justement depuis le canapé du salon.

En fait, je me suis rendu compte qu’à la maison je ne suis pas un gros consommateur d’informatique. Mon utilisation se limite à de la consultation Web, de l’utilisation d’Excel pour ma comptabilité, diffusion de DivX sur la télé, et environ une fois tous les 3 mois, une crise de jeu intensive avec deux ou trois vols sur Flight Simulator. Pour ce dernier point, évidemment, le PC du bureau demeure indispensable. Mais pour le reste… Le MacBudget, c’est un vrai bonheur !

Concrètement, les points positifs sont les suivants :

  • Le système d’exploitation OSX : C’est bon, je suis converti. C’est beau, pratique, intuitif, efficace, sobre et design. En plus, c’est un vrai Unix derrière. Donc ça marche, point final.
  • VMWare tourne sans problèmes dessus. Donc on peut mettre un Windows, si jamais au cas où… Et en seamless mode, ça épate tout le monde de voir des fenêtres Windows sur un bureau OSX !
  • La sortie VGA : génial pour regarder des DivX sur la télé. J’ai une grande Samsung LCD, avec entrée VGA, qui me permet une résolution de 1920 par 1080, on pourrait même y visionner de la HD. Pour les DivX en tout cas, c’est génial. En plus avec Rowmote sur l’iPhone, c’est franchement super frime !
  • Le rapport qualité/prix : franchement, pour 333.- je trouve que c’est une super machine. C’est vrai, je n’ai pas fait une étude de marché poussée pour voir s’il y avait mieux, mais ça valait vraiment la peine.

Pour être tout à fait complet, voici tout de même une liste de points négatifs :

  • Ethernet : rien à faire, pas moyen de trouver un driver compatible avec la distribution contenant le bon driver d’écran. Il faut dire que j’ai assez vite abandonné : tant que le WiFi marche, on s’en fiche un peu, du filaire.
  • Le micro intégré ne fonctionne pas. Un peu embêtant pour Skype, c’est vrai. A creuser.
  • Le scroll multi-point ne fonctionne pas, alors que le touchpad est bel et bien multi-point. C’est dommage, d’autant plus que le pad est petit est très sensible. Lors de l’install, j’avais trouvé des drivers qui fonctionnaient dans ce mode, mais ils étaient malheureusement incompatibles avec la version contenant le driver d’écran. Là aussi, je pense que dans quelques mois on trouvera notre bonheur.

Bref, un bilan sans réserve pour ce petit engin. Sans parler du côté vintage de la couverture verte « MBudget », qui attire les regards des filles qui se disent : « Woa, le beau mec en face, il a un PC M-Budget… »

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Mobilité douce vs dure

Le 27 juillet 2009, in Maison, Musique, Sport, par admin

Il y a maintenant une année et demi que je pratique la mobilité douce. A la belle saison, j’essaie de prendre le vélo 2 ou 3 fois par semaine, selon la météo. Voici un petit comparatif d’un trajet au boulot selon les deux modes de transport :

Heure

Mobilité dure

Mobilité douce

6h45

Réveil. Activation du radar anticollision pour le chat kamikaze qui slalome entre les jambes en faisant miaou, et remplissage immédiat de la gamelle. Réveil tout pareil, faut quand même pas rêver. Les chats s’en foutent que je fasse du vélo…

6h50

Douche, habillage avec ce qui tombe sous la main. Douche. Habillage, et ne pas oublier le short pour rentrer quand il fera 30 °C (variante été ; en hiver c’est la petite laine qu’il faut prévoir).

7h00

Café. Café.

7h15

Prendre la bonne clé pour la bonne voiture en fonction du programme établi la veille avec Madame (la MR2 pour aller à la décharge, c’est pas génial). Mise en place de la batterie sur le vélo et mode shuffle sur la playliste de l’iPhone.

7h20

Coup d’œil sur l’agenda et plainte par anticipation au sujet des pénibles séances interminables planifiées dans la journée. Départ. Ca descend, facile.

7h30

Départ. Info sur la RSR : la grippe porcine progresse, Brélaz est l’étalon présenté pour remplacer Couchepin, et la Lybie ne livre plus de pétrole. Pédalage sur la route de campagne avec les champs de blé à gauche et les vaches à droite. « Shine on you» sur l’iPhone.

7h40

Bardonnex ou routes de campagne ? Allez, c’est l’été, il n’y aura personne à Bardonnex. Doubler la file de voitures à la douane. «You shook me».

7h45

Pester contre tous ces p***tains de gaulois qui bouchonnent à la douane et qui viennent manger notre pain en Suisse. Prendre la piste cyclable avec son feu magique qui devient vert quand on approche. «What I’ve done».

7h50

Faire un doigt d’honneur au couillon de frontalier de m… qui essaie de se faufiler devant mon capot. Faire un petit signe à la gentille dame qui fait traverser les gamins à Plan-les-Ouates et qui me laisse passer avant. «Hand in my pocket».

7h55

Se taper le camion des poubelles dans la ruelle à sens unique qui mène au parking. Prendre la piste cyclable sur la rue à sens unique pour cause de travaux afin d’arriver au parking à vélos. «Snow», mais que le début, je suis arrivé !

8h00

Se contorsionner pour sortir les clés du garage que j’ai encore fourrées dans ma poche revolver. Poser l’iPhone sur son chargeur, se prendre un verre d’eau à la fontaine et commencer à bosser.

8h05

Se prendre la porte de l’ascenseur à la tronche par celui qui vient d’y entrer et qui n’est pas du genre à faire des politesses.

8h10

Arriver dans le bureau et dire : « P***tain, les gens roulent comme des cons, et ces travaux partout , ce n’est vraiment plus possible. »

Franchement, il n’y a pas de questions à se poser, la mobilité douce, c’est génial !

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