Hier soir à Solarie, on a eu la visite d’une vieille connaissance que l’on n’avait pas revu depuis deux ans :
Oui je sais, on ne voit pas grand chose : je n’ai qu’un iPhone 2G, qui n’a pas de macro ni de flash, donc les gros plans de nuit, c’est un peu… artistique. Mais quoi qu’il en soit, je vous assure : c’est bien Fernand le ver luisant en personne, qui est cette fois-ci un peu en avance sur le 1er août !
Cela me démangeait l’année passée, et j’avais finalement succombé à la tentation, je m’étais offert un iPhone. Mais comme je suis un peu râpe, j’avais pris un modèle hors forfait d’opérateur, et choisi le modèle soldé pour cause de la sortie de la nouvelle gamme. Bref, j’avais acheté (pas cher du tout il est vrai) un iPhone 2G.
Le petit bilan que j’en avais dressé après quelques jours d’utilisation était ma foi assez définitif. J’en étais très content, surtout par le fait qu’il remplaçait deux appareils qui gonflaient jusqu’ici mes poches : le Palm et le téléphone mobile. Et en plus de cela, il y a la touche Apple : design raffiné, facilité d’utilisation, look ravageur. Un rêve pour un vieux Unixman comme moi. Il y avait juste deux ou trois points qui me posaient problème sous la version 1.1.2 et qui ont été résolu dans la version 3.0, ce qui a tout de même le mérite d’être signalé :
- Transparence de la connexion : Oui bon, j’avais qu’à être un peu plus attentif : on peut éteindre le WiFi et bloquer l’opérateur; il suffit d’activer les bonnes options. Je ne suis aussi plus chez Alice-la-Salope, ce qui fait que le WiFi à la maison marche, contrairement à l’époque. Ca, ça change la vie passablement…
- Synchronisation iTunes : Toujours les mêmes symptômes allergiques de ma part quant à ce… logiciel de malheur (particulièrement pour faire une synchro sur deux machines différentes), mais un énorme bon point avec la version 3 : il synchronise enfin les notes Outlook.
- Copier/Coller : A y est, le mec qui s’était pris une cuite et qui avait oublié des lignes de code est a fini sa cure de désintox et a réintégré Apple. Il a donc pu ajouter sa fonctionnalité qui manquait bêtement aux versions précédentes. Et le pire, c’est que ça marche de manière intuitive.
Et le truc en plus : le « undo » en secouant l’engin : j’adore ! Je me demande combien de temps cela prendra pour que ce geste entre dans le comportement de l’humain moyen, au même titre que le doigt d’honneur ou le haussement d’épaules…
Les deux bémols qui demeurent sont la lecture sur Safari du flash, toujours pas pris en compte et le fait que le 2G ne supporte pas les MMS, contrairement à la version 3G. En ce qui me concerne, rien de rédhibitoire de mon point de vue.
Et ma dernière grosse interrogation il y a une année concernait la durée de vie de la batterie. Apparemment, ce n’est pas trop mal : environ deux à trois jours d’utilisation raisonnable, toutes fonctionnalités enclenchées, même une année après. A la maison en revanche, cela dure moins longtemps du fait que la couverture GSM est très mauvaise et que l’appareil n’arrête pas d’émettre plein pot.
Au final, avec la dernière mise à jour, je suis toujours aussi content de mon iPhone, et ne suis pas prêt de changer d’appareil.
Ca fait maintenant quelques jours que j’ai reçu mon petit jouet. Rien à dire, c’est vraiment de la belle ouvrage. J’avais eu quelques expérience dans ma vie avec les créatures de Steve Jobs, mais il faut reconnaître qu’il a un talent certain pour le design et le « how-it-feels »; chaque fois que je me dis : « Tiens, ce serait pas mal si… » et bien, il y a ! Ca a été déjà pensé et prévu, c’est bluffant.
Alors plutôt que de faire un inventaire à la Prévert de ce qui est génial sur le iPhone, je vais avec la mauvaise foi qui me caractérise procéder à l’inverse : après 10 jours d’utilisation, je vais énumérer ce qui n’est pas bien sur cet appareil (ça ira plus vite, d’ailleurs !) :
- Pas moyen de bloquer le choix de l’opérateur téléphonique en mode manuel. Pour un frontalier, ça risque d’influer passablement sur ma facture de téléphone.
- Transparence totale sur les protocoles utilisé en couches 1 et 2 : s’il y a du WiFi disponible, c’est ce moyen qui sera utilisé. S’il n’y en a pas et que l’opérateur offre du GPRS, c’est ce dernier qui sera utilisé. Sans rien dire. Là aussi, il faut faire attention si l’on ne veut pas faire exploser sa facture Swisscom mobile…
Ceci dit, j’ai trouvé une parade : je mets « toto » comme nom d’utilisateur GPRS, et ne mets le bon nom que si je veux vraiment me connecter. Et en fait, c’est tout à fait la philosophie Apple, pas de question technique à se poser : ça marche tout seul. - Pas de lecteur flash pour le moment. Pas moyen donc de voir une vidéo sur video.google.com. Pas de problèmes en revanche sur YouTube, il y a une application intégrée pour cela. Je soupçonne une sombre magouille commerciale là-derrière plutôt qu’un véritable problème technique. D’ailleurs Adode annonce qu’ils développement eux-même un plugin flash pour l’iPhone. A suivre.
- Synchronisation par iTunes. Oui, je sais, c’est moi qui suis en cause, mais j’ai toujours été allergique à ce grand machin bazar de multimédia qu’est iTunes. Surtout sous windows, c’est vraiment un mariage contre nature. Et puis ce truc où on ne peut même pas faire des drags et drops dedans, en 2008 à l’heure ou on a la bombe atomique et qu’on va sur la Lune, je n’arrive à comprendre comment on a pu faire un programme aussi naze et peu convivial. Sans compter le chant de la Sirène iStore où tu peux claquer tes sous mine de rien, comme dans tout bon malware. Bref, je déteste iTunes et je suis obligé de l’utiliser.
Et en plus j’avais été mal habitué avec le Palm : ici pas moyen de synchroniser les notes Outlook, c’est dommage, surtout à cause du point suivant : - Pas de copier-coller… Incroyable qu’ils aient pu oublier ça ! Il y a bien quelques développeurs désespérés qui ont bidouillés des trucs plus ou moins heureux qui marchouillent dans quelques cas, mais rien de global au niveau système. A mon avis, quelqu’un a dû oublier de mettre des lignes de codes dans l’OS, suite à une cuite monumentale, je n’ai pas d’autre explication.
Exemple pratique : c’est très pénible de recopier sans se tromper les 26 caractères alphanumériques d’une clé Wep…
Les autres grands reproches que l’on trouve généralement sont l’absence de 3G, pas de MMS, appareil de photo moyen. Personnellement, je m’en contrefiche : je n’ai jamais utilisé toutes ces bêtises. Bref, bilan tout à fait positif. Il faudra voir comment vieillit cet engin (en particulier au niveau de la batterie), mais pour le moment, j’en suis enchanté.
Et il même réussit à épater Maman qui voyait Internet pour la première fois !