Farewell

Le 3 juin 2006, in Boulot, par admin

Pas évident de voir que tout fout le camp, ma bonne dame ! Ca a commencé il y a quelques mois déjà; on a commencé à désinstaller les machines que l’on avait mises en route il y a bientôt 6 ans. C’est vrai que j’avais un parcours professionnel stakanovitchien et j’étais sacrément pointu dans le domaine, à l’époque. C’est pour ça que l’on était venu me chercher d’ailleurs. Mais au fil des ans, j’ai commencé à faire d’autres choses, plus floues, moins précises, moins dans mon domaine, et forcément, ça change tout.

Le coup de massue, ce fut quand mon collègue avec qui on avait monté ces fameuses machines a donné son sac. Oui, je m’y attendais un peu, comme je m’attendais à débrancher ces machines un jour, mais tout de même ! Je suis content pour lui, mais je me dis que je vais ramer deux fois plus que d’habitude les mois qui viennent. Et la hiérarchie, elle pense que 1 = 1, et qu’il suffit de faire le « passage de témoin », que je le refasse moi ensuite au suivant, et hop, merci Lavoisier, rien ne se perd, rien ne se crée !

Bon, faut que je retourne bosser avant que le chef me gueule dessus…

 

3 Responses to Farewell

  1. Sylvain dit :

    Pourquoi 1 n’est pas = à 1 ?

    C’est Bizare…

    A+

    Sylvain

  2. Neuschgu dit :

    Mon prof de maths disait toujours que l’on ne peut pas effectuer des opérations entre les pommes et les poires (la poire en l’occurence étant moi !). Ou alors, tout nombre réel étant construit par une suite de Cauchy, 1 = 1 à la limite.
    Autrement dit, ça prendra du temps que le nouveau soit efficace comme mon ancien collègue !

    A bientôt !

    Guy

  3. Syklop dit :

    Heu… En fait, heuuuu…. Allez je le dis :
    M’est d’avis qu’être plus efficace que ton ancien collègue, c’est dans le domaine du possible à relativement court terme.
    Mais çA, y’a que moi qui ai le droit de le dire. Na !
    Compter un mois d’acclimatation à l’environnement, pis après ça va rouler.
    Ou alors c’est une burne.