Migration de saison

Le 22 décembre 2008, in Boulot, geekeries, Maison, par admin

C’est généralement vers cette période que  je mets à jour mon moteur de blog. Et pour ne pas faire exception cette année, j’allais me liver à l’exercice en question lorsque j’ai appris au détour d’un forum qu’il existait un outil de moblogging sur iPhone pour WordPress. Voila qui est alléchant; j’avais bien relevé le défi il y a quelques mois, mais la saisie dans Safari sur iPhone en ligne avec une liaison GSM, c’est tout de même un peu… léger.

J’ai donc décidé de faire une grosse infidélité à mon moteur fétiche jusqu’à ce jour : b2evolution. J’en étais très content, mais WordPress vient de sortir la version 2.7, et il y a toute une quantité d’extensions intéressantes… Soit, franchissons le pas ! Et c’est là que ça s’est corsé. Pas l’installation en soi, car il suffit de créer une nouvelle base de données, mettre les bons paramètres dans l’installateur en ligne, et hardi petit : toute la structure se crée toute seule. Non, le véritable problème, comme d’hab, ça a été la migration des données.

J’ai essayé plusieurs modes. Naturellement, il n’existe rien de natif pour b2evolution vers WordPress. J’ai bien tenté d’adapter quelques scripts glânés à gauche et à droite, mais rien à faire, ce n’est jamais la bonne version et ça ne fonctionne pas.
Le RSS, un tout petit peu mieux. Mais là en revanche, je perds tous les commentaires et une bonne partie des meta-données. Inacceptable non plus.
Finalement, j’ai utilisé l’exportateur « MT » de b2evolution, et en touillant un peu à coup de « grep » et « sed » les fichiers produits (problèmes d’encodage), WordPress  a fini par bien vouloir me les digérer. J’ai donc récupéré les posts et les commentaires à peu près correctement. Rien à faire en revanche pour les tags : ils sont partis rejoindre Bukarro Banzai… Si j’ai le courage, je les migrerai à la main un de ces jours.

Et encore un truc : mon hébergeur est visiblement très axé sécurité : impossible de télécharger des images sans obtenir une « Erreur HTTP ». Et pour ce qui est de la version iPhone, impossible d’obtenir une connexion XML-RPC avec mon site… Au bout de plusieurs jours de lecture de logs, j’ai enfin compris qu’il fallait neutraliser le module sécurité du serveur Web au moyen d’un fichier « .htaccess » à la racine du site. Ben ça n’a pas été tout seul !

Au final, Solarie tourne maintenant sur WordPress 2.7, avec un thème qui ressemble comme un jumeau au précédent. Il risque d’y avoir encore quelques petites modifs, parce qu’il faut bien que j’essaie un peu tous ces gadjets…

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Y'en a point comme nous

Le 17 décembre 2008, in Boulot, par admin

Depuis que nos grands chefs ont décidé que la télé, ce n’est finalement que de la radio avec l’image en plus, donc que c’est pareil, votre serviteur se rend régulièrement à La Sallaz pour sceller l’étroite collaboration entre nos deux unités d’entreprise. Et comme l’époque est aux économies, si l’on va à plusieurs il faut prendre une voiture, mais si l’on est tout seul on a le droit de prendre le train. C’est donc ce que j’ai fait l’autre jour. Et surtout, surtout, après en avoir tant entendu parler, j’ai pu me rendre compte par moi-même : j’ai pris la ficelle le M2 entre la gare et La Sallaz !

Et bien, comme qui dirait, je ne suis pas déçu du voyage. D’un point de vue pratique tout d’abord : sorti du train, traversé la route et moins de 10 minutes plus tard je suis arrivé. Incroyable ce que c’est efficace. Et au niveau technologique, c’est de la belle ouvrage : tout le bazar est automatique, et les ingénieurs doivent toucher leur bille, parce que ça marche impeccable. Horaires respectés, cadence adaptée au nombre de voyageurs. Le système (parait-il) rationnalise le trafic des rames en fonction de la densité de voyageurs.

Et puis il y a les côtés « ressentis », difficiles à rationnaliser, mais malgré tout hyper importants. Tout d’abord, le contexte : à Lausanne, Switzerland, on prend le métro. C’est dingue, mais le métro, je connaissais à Londres, Paris, New-York, Prague, Bucarest. Lausanne-upon-Léman est du coup propulsé au même rang que ces villes prestigieuses… Et autre chose : c’est un métro NEUF ! Donc propre, pas taggé de partout, pas puant, avec les sièges pas lacérés. Tous ceux que j’avais fréquentés jusque là avaient passablement vécu et portaient les stigmates de leur existence… Rien de ceci à Lausanne.

Allez, tout de même un point négatif pour conserver ma réputation de râleur : les jingles avant les annonces des stations. Franchement, le « fifre et tambour  » à la Riponne et surtout le catareux souffreteux au CHUV, ça, c’est pas terrible. J’avais entendu un temps que ce devait être Marie-Thérèse Porchet qui devait faire les annonces; sans être un fan, ça aurait été presque mieux !

Bref, je suis épaté et fier d’être vaudois. Gilles avait raison : Y’en a point comme nous !

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Pizza un peu salée

Le 11 décembre 2008, in Nostalgie, par admin

Suite à la petite cérémonie décrite précédemment, j’ai organisé comme le veut l’usage une petite collation au bistrot du coin. C’est vrai que dans ces moments là, on n’a pas tellement l’esprit affûté et que l’on est relativement imperméable aux contingences matérielles. Et bien à mon avis, les bistrotiers en sont bien conscients et ne perdent pas le nord. Exemple pratique : le patron me propose tout d’abord un forfait collation à 40.- par personne, pour la boisson et les petits grignotages genre flûtes au sel, tranches de pizza, pop-corn. Si on compte une vingtaine de personnes, cela nous fait quant même la sauterie à 800.- Compte tenu que la majorité des convives ont plus de 70 ans, on peut imaginer qu’ils ne vont pas se ruer sur les petits fours, et que le prix global me paraît largement exagéré. Je propose donc plutôt la solution « au ticket », c’est-à-dire qu’ils me facturent ce que les gens consomment effectivement. OK, très bien, merci.

Le matin du jour en question le patron me rappelle pour me proposer une solution intermédiaire : les boissons au ticket, et la boustifaille au forfait à 25.- par personne. Ayant d’autres choses en tête, je lui dit que ok, qu’il fasse comme il pense et surtout qu’il me lâche la grappe parce que j’ai d’autres chats à fouetter.

Finalement, tout se passe bien : il y a 18 personnes, peu qui boivent du pinard, c’est surtout thé et café. Il y a effectivement de délicieuses pizzas prétranchées, des flûtes au sel, du pop-corn. Le vin, c’est du Montepulciano un peu quelconque, mais bon, je ne suis pas très amateur de vin italien. Je prends l’addition à la fin, et là, ça passe beaucoup moins bien. On a consommé au total 9 pizza, bu 3 bouteilles de vin, quelques thés et café, plus un demi de gamay pour fait passer l’addition : 616.- au total !!!

Royal, j’ai laissé 620.- C’est un joli pourboire quand on compte que ça fait une pizza à 50.-

Et puis zut : le bistrot, c’est La Colombière au Grand-Saconnex.