Solarie

Comme dans toute rupture, des explications méritent d’être données. Alice et moi, c’est fini, ça je l’avais déjà annoncé, mais en revanche je dois payer mon abonnement jusqu’au mois de mars, c’est comme ça. Si j’ai le courage, le temps et l’énergie, je vais peut-être en référer au juge de proximité (je commence à maîtriser la législation républicaine !), parce que je la trouve tout de même un peu raide, celle-là.
Pour la faire courte, les ennuis ont commencé au mois de juin. Bien sûr, j’avais bien remarqué dès le début que concernant les 6 MB de bande passante promise étaient en réalité plus proche des 3, mais bon, la Mule ne tournait pas tous les jours, j’ai un peu passé l’âge. Le véritable problème, c’était le téléphone. Alors, qu’on se le dise une fois pour toute :

La téléphonie sur IP Grand Public, cela ne marche pas !

Concrètement, quand je composais un numéro, je n’entendais rien, ni tonalité, ni mon interlocuteur. A l’autre bout en revanche, le correspondant m’entendait parfaitement. Ils sont resté en mode simplex, ou quoi ? Moralité, il fallait composer 12 fois le numéro pour avoir finalement une ligne qui fonctionne. Mais les 12 coups de fil infructueux lassaient passablement mes correspondants. Et la cerise sur le gâteau, c’est que Solarie est située dans une zone protégée contre les mauvaises ondes des antennes GSM. Donc le natel, on peut l’oublier.
Et les problèmes ont empiré lorsque j’ai voulu faire appel au service d’assistance. Déjà pour les appeler, c’était entre 12 et 15 tentatives. Ensuite c’était entre 15 et 20 minutes d’attente avec la petite musique insupportable, avant d’atteindre le service de prise en charge qui vous récite vos nom-adresse-No-de-téléphone-type-dabonnement. Et re-20 minutes avant d’avoir le service technique. Et là… on prend peur, et on regrette d’avoir fait des études dans le domaine, parce que entre l’incompétence et la mauvaise foi du type, on a très vite envie de pleurer, puis de le pendre par les pouces au-dessus d’une bougie allumée. Voici selon le service technique, et selon les différents appels à différents moments, les causes de mon problème de téléphone :

• Le micro-onde dans la cuisine;
• Le fait que j’aie un téléphone-fax;
• Le fait que j’utilise le WiFi sur deux machines;
• Le fait que j’aie des ports ouverts dans la SalopeAlice-box;
• …

Bref, inutile de dire qu’ils n’ont jamais rien résolu. Et comme c’était en plus la période ou ma tendre moitié était en Roumanie, et ma pauvre petite minette au bout du rouleau, j’avais VRAIMENT besoin du téléphone. On a finalement repris une bête ligne analogique chez Orange/France Télécom, et là on paie plein pot, mais au moins ça marche.

J’ai mis tout ça noir sur blanc et envoyé à Alice en invoquant l’obligation de résultat qui incombe selon la loi au fournisseur d’accès Internet :

On verra si cela effraie la Blondasse et si elle me lâche ainsi la grappe avant le mois de Mars…