Noyeux Joël !

Le 18 décembre 2006, in Boulot, Maison, par admin

On en parlait il n’y a pas longtemps, c’est peu être tendance aussi, mais je DETESTE de plus en plus cette période de Noël. Et ce n’est même pas pour de nobles raisons gaucho-écolo-athéïo-altermondialistes, même si bien sûr cela me gonfle comme tout un chacun d’aller dans la cohue des magasins dépenser mes sous pour un échange de cadeau socialement convenu, mais ce n’est de loin pas la raison essentielle. En effet, comme le disait la belle Martina l’autre jour (j’ai toujours de la peine à soutenir son regard mauve, même qu’il n’est plus mauve maintenant), Noël est la fête des seniors et des juniors, et pour les autres, c’est maxi-stress. Les juniors, coup de chance, chez moi il n’y en a pas. Mais les seniors… Il n’y a que ça : la Belle-doche, le Beau-papa, le Tonton ours, la Tata avec un petit vélo dans la tête… et ceux qui se font mutuellement la gueule. Et cette année, il y a une grande nouveauté : la maison.

Ben oui, on va quand même faire notre premier Noël dans notre maison, avec la famille, comme des vrais gens normaux, non ? Mais c’est là que tout se complique. Une partie de la famille ne veut pas venir, parce que cette saleté maison, on aurait quand même plus l’acheter plus près du domicile des parents, sans blague. Cologny ou Champel, c’est quand même mieux que la France voisine, non ? Ensuite, il y a la branche « ours » : ils ne viennent de toutes façons qu’une fois sur deux, et là en plus, aller se compliquer la vie à l’étranger, faut pas pousser. Et l’organisation du transport des patriarches qui ne conduisent plus, et qui ne comprenne rien depuis plus de 40 aux TPG. Et le plus hypocrite du fin fond du comique : l’organisation et l’achat des cadeaux simulés. Eh oui, comme tout le monde doit offrir quelque chose à tout le monde, mais que personne ne veut se déranger, c’est M. et Mme Bibi qui organisent : un tableau à double entrée avec qui offre quoi à qui : « Maman à Belle-Doche : un vase; Beau-papa à Tonton Ours : une cravate; » etc, etc. Et on s’arrange pendant les pauses de midi pour aller en ville acheter tout ça, plus la bouffe et les boissons. Inutile de dire que les cadeaux qu’on aurait vraiment envie de faire (à sa tendre moitié par exemple), on n’a pas vraiment le temps d’y réfléchir.

Voila, bilan des courses : je ne sais toujours pas combien on sera à manger, j’ai des cadeaux pas terribles, j’ai claqué presque 500.-, je suis crevé, lessivé, rendu et à deux doigts de la dépression nerveuse, et je ne me réjouis que d’une chose : que tout ça soit fini. C’est bien la dernière fois que je m’y colle.

 

One Response to Noyeux Joël !

  1. […] vraiment pas tellement cette période de fêtes, principalement pour les raisons évoquées ici. Non seulement ce qui devrait être religieux et devenu commercial, mais en plus on mange comme […]