Biorock

Le 16 février 2010, in Sport, Voyages, par admin

En 1999, à part que l’on était à quelques mois du bug de l’an 2000, on était plus concrètement une année après le passage médiatisé du phénomène climatique « El Niño ». Personnellement, je m’en suis très concrètement rendu compte en Thaïlande, lors de mes premières vacances de plongée. La moitié des sites étaient littéralement jonchée de coraux blanchis. Certes, il y avait peut-être d’autres causes en jeux, voire même une certaine périodicité dans ce phénomène, mais quoi qu’il en soit, cela m’a fortement frappé. « Il faut absolument faire quelque chose », me suis-je promis à ce moment là.

Plus de dix ans plus tard, je me dis que je n’ai pas si mal tenu ma promesse que ça : mobilité douce, co-voiturage, recyclage, etc, etc. Un vrai citoyen modèle, même si devant l’attitude de certains, je me dit parfois qu’après tout, après moi le déluge. Heureusement il y a en a qui ne baissent pas les bras; et particulièrement sur mon histoire de corail évoquée ci-dessus :

Les travaux initiés dans les années 1970 par Thomas J. Goreau puis repris par Wolf Hilbertz avaient pour but de « régénérer » le corail et créer ainsi quasiment de toutes pièces des récifs de coraux vivants. La méthode, basée simplement sur l’électrolyse de l’eau, accélère la déposition de calcaire sur une structure métallique, et favorise ainsi l’implantation du corail. Ainsi, on n’a pas a faire à des structures exogènes, mais à du véritable corail vivant, 100% véritable garanti sur facture. Et en plus, comme il n’y a pas besoin d’une grande puissance électrique, cette dernière est fournie par des panneaux solaires. Pas bête.

Pour ceux que cela intéresse, voir ici et ici.

Me prendrai bien un congé sabbatique pour aller leur donner un coup de main, moi…

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One Response to Biorock

  1. […] J’attends en fait ce moment depuis bientôt deux ans. J’avais fait quelques allusions ici et là, mais même si cela me démangeait d’en parler, j’ai attendu d’avoir la […]