Depuis des années, j’écoute régulièrement la RSR. Surtout le matin et en fin d’après-midi, sur le chemin du boulot. Généralement ce sont les heures où il y a les émissions d’information. Mais là, depuis 5 jours, il n’y a plus qu’un seul sujet déclinée en long, en large et en travers, commenté 1265246 par jour par la crème du monde politco-artistico-sportivo-académique : la succession de Couchepin.
Alors certes, je ne nie pas que la politique nationale est intéressante, mais je pose une simple question : pourquoi une telle fixation de la part des journalistes et éditorialistes de la RSR ? Car si l’on réfléchit bien, de toute façon le successeur ne sera pas élu au suffrage universel par le souverain, mais par les parlementaires qui sont eux déjà en place. Donc à quoi bon faire des revues de détails de cohortes de candidats potentiels supposés, étant donné que les auditeurs (tout au moins la majorité de ceux qui n’ont pas un mandat parlementaire) n’auront pas accès au scrutin.
Et puis sur la forme, je n’en peux plus de ce vocabulaire de journaleux en mal d’originalité. Cela varie entre les thématiques suivantes :
- Cléricales : pappable, conclaves, heureux élu;
- Racistes : représentation des ethnies des candidats entre les latins, romands, alémaniques, Hutus, Tutsis. Est-ce qu’un candidat vivant à Genève, mais ayant un patronyme alémanique est Romand ou Teuton ?
Et dans cette catégorie, la palme au brillant journaliste qui a surnommé notre Conseiller Fédéral socialiste qui-ne-veut-pas-donner-sa-démission « Omar Leuenbongo« . - Chevaline : Etalon, tiercé de tête (et franchement, est-ce que Brélaz ou Levrat évoque un étalon ?).
- Maritime : X et Y sont dans un bateau, X tient la barre, mais Z est un naufragé du suffrage.
Et quant aux débats pour savoir si Fribourg est un canton romand ou si la Singine du haut est de tradition latine, franchement, qu’avez-vous fait de votre esprit fédéral ? Donnerwetter ! J’espère qu’ils ne vont nous bassiner pendant 3 mois avec ça, auquel cas je vais récouter Radio-Névralgie !