Heaven’s gates

Le 4 février 2011, in geekeries, Maison, par admin

J’avais déjà évoqué la relation non-linéaire existant entre le nombre de chats présents dans une maison et le bordel que ces derniers engendrent. En voici un autre exemple, d’entropie beaucoup plus évelée, mais tout aussi révélateur :

M. Gribouille, maître des lieux jusqu’à l’adoption des nouveaux locataires, en avait un peu marre de se faire coller par la petite Fifi et souffler dessus par la vindicative Miska. Le résultat de cette détonnante alchimie fut des apparitions de flaques suspectes dans le lit conjugal, visiblement devenu l’enjeu suprême de la lutte d’influence des trois protagonistes poilus. Et comme changer les draps, coussins et duvets à minuit et demi lasse assez rapidement les plus persévérantes des fées du logis, il fallait impérativement garantir la neutralité de cette zone stratégique qu’est la chambre à coucher. Mais comme les deux derniers venus ne sont pas encore vaccinés, on a le problème suivant :

  1. On aimerait éviter les courants d’airs dans la maison et de percer des murs extérieurs;
  2. Gribouille doit pouvoir sortir et entrer dans la maison la journée, mais pas la nuit (son frangin s’est déjà fait aplatir par un chauffard nocturne, ça suffit);
  3. Gribouille doit pouvoir entrer et sortir de la chambre à coucher;
  4. Miska et Fifi ne doivent pas pouvoir sortir de la maison jusqu’à qu’elles soient vaccinées;
  5. Miska et Fifi ne doivent pas avoir accès à la chambre à coucher.

Jusqu’ici, les points 1 à 3 étaient garanti par la présence de deux chatières : une toute simple sur la porte du garage :

Et une un peu plus compliquée sur le mur entre le garage et la cuisine :

Du côté cuisine, il y a un volet que l’on peut fermer la nuit et qui assure la double fonction d’isolation des courants d’airs en provenance du garage et de checkpoint anti-chats. Du côté garage, il y a une sorte de sas en fourrure polaire, qui sert à limiter les arrivées d’air lorsque le volet est ouvert, et qui dissimule également l’entrée à tout chat non initié. La chatière est un modèle à fermeture magnétique, cela signifie qu’elle ne s’ouvre que si le chat qui s’y présente porte un aimant à son collier. On a donc pour le moment donné un collier à Gribouille et pas aux deux autres, il n’y a donc que lui qui a les clés et qui peut passer.

Mais seulement voilà : comment faire en sorte que la chambre à coucher ne soit accessible qu’à Gribouille ? Le système avec aimant n’est pas mal  mais insuffisant : il ne marche que dans un sens, et ne permet pas de différentier plusieurs populations de chats. Il fallait donc trouver autre chose…

Et bien la réponse est SureFlap !

(La prise électrique n’a rien à voir, j’ai dû la déplacer pour pouvoir mettre la chatière) SureFlap, c’est une chatière qui identifie le chat grâce à sa puce RFID implantée dans son cou. Elle reconnaît donc le chat, et en fonction de la programmation le laisse passer ou pas. La chatière se pose comme une chatière standard, les dimensions sont identiques (du moins à celles de la Staywell que j’avais avant), et elle intègre un compartiment avec 4 piles AA. L’utilisation est très simple : il suffit de la mettre en mode « apprentissage » et de faire passer le chat, et c’est bon, il est enregistré. Elle doit fonctionner avec un compteur 5 bits, car on peut enregistrer jusqu’à 32 chats… Ca devrait aller pour le moment !

Et ce qui est génial, c’est que ça marche : Gribouille baronne comme un vrai geek au milieu de toute cette haute technologie, et on n’a plus jamais dû changer les draps de  lit !

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Saturday night fever

Le 29 janvier 2011, in Maison, par admin

Hé oui, des mecs comme moi il n’y en a pas tant que ça qui peuvent se vanter d’avoir un tel succès après du beau sexe. En effet, moi je passe mes samedis soirs en pyjama sur le canapé en compagnie de deux minettes à poil :


Et il y a même la rouquine qui me pose la patte sur la cuisse… J’adore, sauf quand elle y met les griffes : c’est mon troisième pantalon de pyjama cette saison !

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Minets câlins

Le 10 janvier 2011, in Maison, par admin

Voilà, de retour d’Egypte (félicitations à ceux qui ont remarqué le chameau au milieu de la photo du post précédent !), et on dirait que la météo nous suit : on est parti là-bas, on a eu deux jours de pluie, on revient ici et on a une journée quasiment printanière ! Dingue le magnétisme que je peux avoir sur les nuages…

A part ça, on était aussi bien contents de retrouver nos minets. Parce que l’on a beau dire, ça fait du soucis, ces petites bêtes… Bien que notre adorable voisine se soit gentiment chargée de l’intendance complexe sur trois minets, on était tout de même un peu inquiets de savoir comment cela s’était passé sans nous. Et la réponse fut plutôt rassurante :



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