Multiple and Indefinitely

Le 11 février 2011, in Nostalgie, Voyages, par admin

Je vous parle d’un temps que les moins de 20 26 ans ne peuvent pas connaître… Quand j’étais encore plus jeune que maintenant, il était nécessaire d’avoir un visa de « non-immigrant » pour se rendre au Etats-Unis. Je vous parle des temps reculés où 9/11 n’évoquait rien à personne, et où l’on pouvait se curer les ongles dans l’avion avec son couteau suisse tout en fumant une cigarette. Reagan était aux affaires, il devait d’ailleurs cette année rencontrer son pote Gorby à Genève pour parler de désarmement.

Malgré l’ambiance qui se réchauffait, l’obtention du visa était assez laborieuse, et il n’était généralement valable que pour une période déterminée. Il fallait remplir tout un tas de paperasses dans lesquelles il fallit dire si l’on était communiste ou si l’on avait participer à une action visant à renverser le gouvernement américan (véridique!). Bref, c’était une formalité un peu pénible. Moi, j’ai eu de la chance : j’avais un piston. En effet, ma tante travaillait à la mission américaine auprès de l’ONU et avait des contacts qui m’ont grandement simplifié la vie : en deux coups de cuillères à pot, j’ai obtenu ce magnifique tampon :

Bref, j’étais très fier d’exhiber mon passeport au pandore à mon arrivée à Philadelphie. D’autant plus que je ne comprenais rien à ce qu’il me disait, j’en étais à la Unit 5 de la méthode Taking Over. Mais bon, j’avais presque l’impression de posséder un passeport diplomatique, et c’est sûrement pour ça qu’il m’a laisser passer aussi facilement…

Et bien je viens de me rendre compte que si je veux retourner aux USA, je vais être obligé à nouveau de faire un visa sur un passeport biométrique. Et cette fois, il n’y aura plus ma tante pour me pistonner…

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Heaven’s gates

Le 4 février 2011, in geekeries, Maison, par admin

J’avais déjà évoqué la relation non-linéaire existant entre le nombre de chats présents dans une maison et le bordel que ces derniers engendrent. En voici un autre exemple, d’entropie beaucoup plus évelée, mais tout aussi révélateur :

M. Gribouille, maître des lieux jusqu’à l’adoption des nouveaux locataires, en avait un peu marre de se faire coller par la petite Fifi et souffler dessus par la vindicative Miska. Le résultat de cette détonnante alchimie fut des apparitions de flaques suspectes dans le lit conjugal, visiblement devenu l’enjeu suprême de la lutte d’influence des trois protagonistes poilus. Et comme changer les draps, coussins et duvets à minuit et demi lasse assez rapidement les plus persévérantes des fées du logis, il fallait impérativement garantir la neutralité de cette zone stratégique qu’est la chambre à coucher. Mais comme les deux derniers venus ne sont pas encore vaccinés, on a le problème suivant :

  1. On aimerait éviter les courants d’airs dans la maison et de percer des murs extérieurs;
  2. Gribouille doit pouvoir sortir et entrer dans la maison la journée, mais pas la nuit (son frangin s’est déjà fait aplatir par un chauffard nocturne, ça suffit);
  3. Gribouille doit pouvoir entrer et sortir de la chambre à coucher;
  4. Miska et Fifi ne doivent pas pouvoir sortir de la maison jusqu’à qu’elles soient vaccinées;
  5. Miska et Fifi ne doivent pas avoir accès à la chambre à coucher.

Jusqu’ici, les points 1 à 3 étaient garanti par la présence de deux chatières : une toute simple sur la porte du garage :

Et une un peu plus compliquée sur le mur entre le garage et la cuisine :

Du côté cuisine, il y a un volet que l’on peut fermer la nuit et qui assure la double fonction d’isolation des courants d’airs en provenance du garage et de checkpoint anti-chats. Du côté garage, il y a une sorte de sas en fourrure polaire, qui sert à limiter les arrivées d’air lorsque le volet est ouvert, et qui dissimule également l’entrée à tout chat non initié. La chatière est un modèle à fermeture magnétique, cela signifie qu’elle ne s’ouvre que si le chat qui s’y présente porte un aimant à son collier. On a donc pour le moment donné un collier à Gribouille et pas aux deux autres, il n’y a donc que lui qui a les clés et qui peut passer.

Mais seulement voilà : comment faire en sorte que la chambre à coucher ne soit accessible qu’à Gribouille ? Le système avec aimant n’est pas mal  mais insuffisant : il ne marche que dans un sens, et ne permet pas de différentier plusieurs populations de chats. Il fallait donc trouver autre chose…

Et bien la réponse est SureFlap !

(La prise électrique n’a rien à voir, j’ai dû la déplacer pour pouvoir mettre la chatière) SureFlap, c’est une chatière qui identifie le chat grâce à sa puce RFID implantée dans son cou. Elle reconnaît donc le chat, et en fonction de la programmation le laisse passer ou pas. La chatière se pose comme une chatière standard, les dimensions sont identiques (du moins à celles de la Staywell que j’avais avant), et elle intègre un compartiment avec 4 piles AA. L’utilisation est très simple : il suffit de la mettre en mode « apprentissage » et de faire passer le chat, et c’est bon, il est enregistré. Elle doit fonctionner avec un compteur 5 bits, car on peut enregistrer jusqu’à 32 chats… Ca devrait aller pour le moment !

Et ce qui est génial, c’est que ça marche : Gribouille baronne comme un vrai geek au milieu de toute cette haute technologie, et on n’a plus jamais dû changer les draps de  lit !

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