Urbanisme roumain

Le 16 juillet 2008, in Nostalgie, Voyages, par admin

Bucarest, capitale de la Roumaine, 2 millions d’habitants. Un poil plus grand que La Golisse. J’ai toujours eu un faible pour cette ville « hybride », avec son côté parisien sur ses grands boulevards Hausmanniens et son côté plus « ostler » avec quartiers popu à l’architecture plus stalinienne. Depuis la première fois que j’y ai mis les pieds en 1994, ça a pas mal changé. Pas toujours en bien.

Le premier truc qui m’a frappé, c’est le parc automobile. Presque que des voitures flambantes neuves. Il y a bien encore une ou deux Dacia 1310 qui traînent, mais la très grande majorité est composée de voitures allemandes et japonaises. Il y a également pléthore de 4×4 monstrueux qui se parquent sans vergogne sur les trottoirs. Il est vrai que ces derniers sont immenses et que la police a l’air d’avoir d’autres chats à fouetter que de coller des papillons sur les pare-brise. L’Europe a l’air d’avoir dopé le pouvoir d’achat des Bucarestois. Tant mieux pour eux, c’est vrai qu’ils n’étaient pas très bien lotis.

La seconde surprise, ce fut l’état du centre ville : ce dernier est composé essentiellement de vieux immeubles bourgeois du 19ième, qui étaient en assez bon état il y a quinze ans, et qui semblent maintenant pour la plupart à l’abandon. Fenêtres barrées de planches en bois, portes d’entrée barricadées et 15 cm d’épaisseur d’affiches collées sur les façades. Renseignement pris, il semble que l’urbanise bucarestois est en totale mutation, et que les quartiers cotés se situent de plus en plus à l’extérieur de la ville. J’ai eu l’occasion de visiter avec un ami travaillant dans l’immobilier le quartier d’Otopeni, en bordure de l’aéroport, et j’ai vu les nouvelles propriétés qui poussent comme des champignons. Mais quand je parle de propriété, attention… Solarie serait juste bonne à servir de niche au chien du domestique ! 4000 à 8000 m2 de terrain, 600 m2 contruit au sol, sur 3 étages… Il y en avait aussi une avec une fontaine dans la cour, en comparaison de laquelle la fontaine de Trevi fait figure de pissotière : Vénus sortant des eaux, à l’échelle 100:1 à peu près, en vrai marbre-blanc-super-qui-brille. Du pur bon goût.

Bref, bizarre ce qu’il se passe là-bas. Il semblerait que tout comme l’Irlande il y a quinze ans, l’Europe ait dopé la Roumanie. Mais il semblerait aussi que l’écart se creuse de manière considérable entre les gens aisés et les plus pauvres. Pour les retraités par exemple, cette société doit être vraiment impitoyable. Les pensions n’ont pas tellement augmenté, mais tout le reste oui, y compris l’immobilier et les produits médicaux. Pas évident de suivre.

 

Considérations éthologiques

Le 14 juillet 2008, in Boulot, Maison, Voyages, par admin

L’éthologie est, je le rappelle, l’étude du comportement des animaux. Or j’ai fréquenté ces derniers temps une race d’animaux bien curieux : les ennuis. Les ennuis sont à l’instar des sardines, des animaux qui vivent en troupeaux, voire en bancs compacts, et qui recherchent la compagnie de l’homme. La mienne en particulier ces derniers jours.

Plus précisément, dans mon cas cela a commencé début-juin avec un début de burn-out, diagnostiqué lors de mon contrôle de santé annuel, et mise en arrêt de travail pour 15 jours. Ce dernier point n’a naturellement pas amélioré mon image de marque au boulot, en particulier auprès de mon chef, qui a maintenant enfin la preuve que je suis un branleur qui manque à tour de bras à peine on lui gueule un peu dessus. Suite à cela, ma pauvre minette a quitté ce bas monde après quelques pérégrinations qui n’ont en rien détendu l’atmosphère générale. En plus de ça, ma tendre moitié était à l’autre bout de l’Europe pour rendre visite à son oncle, ce dernier n’étant pas au mieux de sa forme. En effet, une amputation d’un membre gangréné est rarement le prélude à une période joyeuse et primesautière.

Les nouvelles étant ce qu’elles étaient, changement de programme pour Madame et nouvel achat de billet d’avion pour rentrer plus vite à la maison. Tant pis, on jettera le billet de retour. Dont acte, merci opodo.ch. A peine rentrée, coup de fil de la part de la famille : le tonton amputé vient de décéder, on ne sait pas pourquoi, tout semblait bien se passer. Bref, re-opodo.ch, nouveau billets d’avion pour retourner là-bas. Votre serviteur faisant également partie du voyage, je ne me voyais pas laisser Madame toute seule dans ces circonstances. Et cela confirmera bien l’opinion de mon chef comme quoi je suis vraiment un branleur, étant donné que je me casse 3 jours au moindre décès dans ma famille. Re-départ donc, et visite de la nombreuse famille et participation aux funérailles.

Mais ce n’est pas fini. Etant donnée la température ambiante, ainsi que l’atmosphère tout aussi torride, ma belle-doche pète une durite : déshydratation, fièvre et surtout délire : les chinois attaquent toutes les nuits en passant par la Finlande et mettent le feu avant de rejeter tous les objets par dessus bord. Bref, il y a visiblement du jeu dans les roulements chez la Belle-Doche, et il faut rentrer d’urgence pour l’hospitaliser. Donc re-re-changement de billets d’avion, un pour ma belle-doche et un pour ma tendre moitié. Mais comme dans le monde merveilleux des transports un aller simple coûte plus cher qu’un aller-retour, on prend chez Swiss les premières places dans le prochain vol direct, et tant pis, on jettera les retours qui ne servent à rien…

Je suis sorti de l’avion hier soir. J’ai recommencé le boulot ce matin. Avec le nombre de billets d’avion que l’on a achetés et jetés, on aurait pu aller se faire des vacances de rêve en Malaisie ou ailleurs. Finalement on va passer les vacances à la maison. J’en ai marre des avions.

 

Outrun

Le 3 juillet 2008, in Nostalgie, par admin

Avec la température (enfin !) estivale de ces derniers jours, je peux enfin enlever le toit de mon ramasse-minette quand je le prends pour aller au boulot. Et quand je passe dans les tunnels de l’autoroute de contournement, avec la résonance du son particulière, j’ai toujours l’impression d’être dans Outrun :


Outrun

Même s’il n’y a pas la blonde sur le siège du passager…