Dur métier

Le 17 octobre 2006, in Boulot, par admin

Il y a des jours, l’informatique n’est vraiment pas une sinécure. Pas tellement à cause des problèmes techniques, parce que ceux là on arrive toujours à plus ou moins long terme à les éliminer, mais à cause des relations que cela implique avec son entourage. Voici quelques exemples, je vous jure qu’ils sont tous absolument véridiques.

  • Soirée chez des gens que l’on ne connait pas, comme par exemple les vieux amis ou les nouveaux collègues de Madame. Tout le monde se présente parmi, et quand on nous demande « Tu fais quoi dans la vie », on répond naturellement « de l’informatique ». Et là, la personne ouvre la bouche et fais « Ah », et va vite parler avec le voisin de gauche qui lui est plombier-zingueur. Ou alors, la personne en question se met et expliquer que quand elle ouvre Word et que l’imprimante manque d’encre, Internet Explorer n’arrive plus à jouer les clips Windows Media, et est-ce qu’on pourrait lui expliquer pourquoi, vu qu’on est informaticien. Comme ça, on a l’occasion de passer ou pour un plouc, ou pour un raseur, ou pour un incompétent.
  • En tant que flic en chef de l’informatique, on est obligé de faire respecter certaines règles d’utilisation. Elles sont en général assez logiques et raisonnables, comme par exemple l’interdiction de mater des sites nazi-pédo-zoo-philes ou de connecter n’importe quel appareil à deux balles sur le réseau interne où se trouvent toutes les machines de production. Mais il y en a quand même qui le font, parce que ces cons de l’informatique, ils ne comprennent rien à rien, et c’est quand même pas eux qui vont nous expliquer comment bosser. Et l’autre jour, on me demande justement comment connecter un appareil bizarre, sous un acompte générique, à côté du robot de diffusion, parce que au premier essai ça ne marche pas (encore heureux !). J’explique alors gentiment pourquoi il ne faut pas faire ça, et depuis la personne en question ne m’adresse plus la parole parce que je suis un casque à boulons.
  • Le cas traditionnel du « avant ça marchait ». Avant quoi ? Je ne sais pas, en tant qu’utilisateur, je ne connais rien à ces cochonneries d’ordinateurs. Mais c’est quand même pas compliqué, avant ça marchait.
    Bref, la boule de cristal et la divination dans le marc de café est dans ce cas-ci indispensable, parce qu’on obtiendra jamais d’explication supplémentaire. Et de toute façon, quand ça marche c’est normal, et les utilisateurs sont bien sympas d’utiliser ces cochonneries d’ordinateurs, et quand ça ne marche pas, c’est un cataclysme dont nous sommes responsables. Voici un extrait d’e-mail qu’une utilisatrice courroucée m’avait envoyée il y a quelques temps :
    Le cas échérant, vous serez tenus responsables des rendez-vous manqués pour les sujets TSR, des informations perdues et autres petites joyeusetés (vous savez, ces trucs qui bougent dans le poste et qui font que la Télé s’anime) donc merci de m’envoyer la liste(…)
    A votre service, cher Madame… Avec ça, il faut que je me prenne une bonne assurance juridique et que j’aille demander une prime de risque !

Bref, ces temps je suis en pleine crise de foi (sans « e ») niveau travail, et j’envisage sérieusement de m’engager dans la légion étrangère ou de rentrer dans les ordres. La dernière option est d’autant plus d’actualité que je n’ai toujours pas de matière pour poster un truc sur le sexe…

 

La fin d'une époque ?

Le 9 octobre 2006, in Boulot, par admin

AthanaseIl faut que je vous présente : ce que vous voyez là, c’est ma première machine de quand je suis arrivé à la télé il y a 6 ans. Mon chef de l’époque m’avait demandé qu’est-ce qu’il me fallait comme station de travail, et j’avais répondu modestement (parce que je voulais me faire bien voir) une Sun Ultra 5. Du coup, j’ai fait la connaissance d’Athanase. Et on a vécu ensemble un certain nombre d’années, travaillant en parfaite collaboration et bonne intelligence. J’ai installé plein de trucs dessus, je l’avais même « gonflée » un peu, bref, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Mais le temps a passé, comme chacun le sait, ces petites bêtes vieillissent très mal. Athanase a commencé à avoir de la peine à faire ce qu’on lui demandait, et comme les vieilles souffrent souvent d’ostéosporose, Athanase avait aussi des problèmes d’OS (oui, je sais, c’est un joke à 2 balles)… Finalement, il a fallu que je décide de m’en séparer, et je l’avais délicatement déposée au stock, en espérant qu’elle profite d’une retraite bien méritée.
Et voila qu’avec ces histoires d’amiante, il faut vider le stock et mettre à la poubelle tout ce qui ne sert plus. Il est clair que les violeurs de sépulture ne vont faire aucun cas de mon Athanase, et qu’elle va immanquablement finir au fond d’une poubelle. Non, après toutes ces années, ce n’est pas possible. Alors voila pourquoi tout à l’heure, je suis descendu discrètement au stock, et je l’ai mise à gauche. Après tout, elle est dimensionnée pile-poil pour mon petit réseau à la maison…

PS : Encore un post où je parle d’informatique, désolé. Promis, le prochain je parle de sexe!

 

Un PC tout neuf

Le 6 octobre 2006, in Boulot, Maison, par admin

Une fois n’est pas coutume, on va parler d’ordinateurs. Pas ceux du boulot, ceux de la maison qu’on a maintenant tous. Ou plutôt en ce qui me concerne que j’avais… Car mon fidèle compagnon des soirées de célibataire de ces 5 dernières années n’est plus. Il n’a pas supporté le déménagement, la température de cet été, les câlins poilus du chat et les chutes de tension dans l’alimentation électrique campagnarde. Bref, il a grillé.

Comme je ne suis plus un vrai geek depuis longtemps, surtout comparé à mon ami Nakan, j’étais dans le dilemme « beaucoup de sous pour un neuf » – « beacoup de temps pour une réparation ». Et puis encouragé par le vide de mon porte monnaie, je me suis lancé dans la réparation, malgré mes craintes de me faire tondre par des vendeurs de matériel peu scrupuleux. Je suis donc allé zieuter sur le site de 1000 ordi, et j’ai fait mon marché : carte mère, processeur et un peu de mémoire. Le vendeur de 1000 Ordi m’a même très bien conseillé, il m’a en plus échangé sans aucun problèmes une première carte mère qui n’allait pas dans mon boitier. Bref : top service qualité, et prix plancher.

Parce que c’est finalement là où je voulais en venir : pour environ 230.-, je me suis remonté une véritable bête de course, avec chose que je n’aurais jamais osé envisager, un processeur Dual Core. Oui, deux pour le prix d’un, j’en rêve depuis que j’avais travaillé sur une Connection Machine à l’Uni en 1992… Bref, ça ma pris un peu de temps, mais j’ai maintenant un PC tout neuf, pour le dixième du prix que ce que m’aurait coûté un nouveau. Vivement les longues soirées d’hiver !

Y'en a deux !