Home sweet home

Le 18 juillet 2006, in Maison, par admin

Ca y est, cette fois je crois qu’il ne manque plus rien. L’assurance, les écritures notariales, le deuxième pilier, les sous de la banque : on va enfin pouvoir acheter notre maison.
Mais quel parcours du combattant pour en arriver là ! Tout d’abord, trouver l’objet de nos désirs qui soit compatible avec le budget. Et là, c’est déjà le gros problème… Mais au bout de 3 ans de recherches, il y a quand même eu le moment où nous sommes ressortis de la visite sans rien dire, en pensant que c’est vraiment celle-là la bonne. Y’a plus qu’à l’acheter.

C’est là que l’on commence à rigoler. Tournée des banques, des assurances vies, loi sur la prévoyance professionnelle, tout cela me rappelle furieusement le Old Market de Sharm-el-Sheikh : on marchande à tout va; je rabote mon taux, mais tu vas chez mon assureur…
Mais même ça, on y est finalement parvenu. Y’a plus qu’à déménager.

Il faut commencer par gérer les dates de départ de l’ancien proprio, celle de la reprise de mon bail, celle de la rentrée… Et déménager après 10 ans au même endroit, ca aussi c’est du sport! Je ne vais quand même pas jeter ma collection de T-shirts ! Par contre, pourquoi ma femme garde ces vieilles guenilles, allez savoir. Non, ce n’est pas pareil ! Faudra louer un camion, un container, et une grue pour sortir la cuisinière qui ne rentre plus dans l’ascenseur, vu qu’ils l’ont changé depuis qu’on l’a montée.

Et le plus incroyable, c’est que je me rends compte que je m’engage dans une histoire de 25 ans avec une maison que j’ai visité 2 fois et dans laquelle je n’ai pas passé une heure. J’avais beaucoup plus réfléchi quand j’ai acheté mon dernier lecteur MP3…

 

Garçon !

Le 5 juillet 2006, in Nostalgie, par admin

Il a bien fallu que je me rende à l’évidence : elles ont disparu ! Il y a même tellement longtemps que je n’en ai pas vues, que j’ai fini par me demander si leur existence n’était pas un souvenir écran freudien d’une enfance en réalité tourmentée… Et puis une apparition l’autre jour à la Glo m’a rassuré sur la félicitée de mes jeunes années comme sur ma capacité mémorielle : elles ont bel et bien existé !

Garçon !Je parle bien sûr des sonnettes qu’il y avait dans tous les bistrots pour appeller le sommelier. Un bouton en bakélite noir, au milieu d’un disque en laiton ou ferraille. Les bonnes adresses en avaient même sur la terrasse.
Bien sûr, seuls Papa ou Maman avaient le droit d’appuyer dessus. Ou alors, si j’anticipais au bon moment (« j’peux peser ? »), on me déléguait cette formidable autorité et je pouvait enfin poser mon doigt sur cette appareil au contact lisse, qui faisait apparaître la serveuse. A ce moment là, je me réjouissais d’être grand pour pouvoir moi-même tout seul décider d’appuyer sur le bouton…

Je suis grand maintenant… mais il n’y a plus de sonnettes dans les bistrots !

 

Song Tapper

Le 4 juillet 2006, in Musique, par admin

A qui n’est-ce jamais arrivé d’avoir un air qui trotte dans la tête, et pas moyen de se rappeller les paroles ni le titre. Mais oui, ça faisait na-na-naaaa-na, et pour peu que l’on ait un organe peu entraîné, on passe vite pour un débile profond auprès de son entourage. C’est aussi là que l’on se rend compte que son entourage n’a pas du tout d’oreille et des goûts musicaux plus que discutable : personne ne connaît ce truc pourtant archi-connu !

Mais la paix va revenir dans nos chaumières, grâce à Song Tapper ! Il suffit de taper le rythme obsédant sur la barre d’espace de son clavier, et le programme trouve le titre du morceau en question. J’en avais rêvé, Song Tapper l’a fait ! Ca ne marche pas à 100 %, mais si par hasard on se rappelle vaguement un mot ou deux des paroles, on peut toujours aussi utiliser ce bon vieux google, en ajoutant le mot « lyrics » à la recherche.

Allez, on essaie avec naa naa naaaa, naa naa na naaaa, naa naa naaaa naa naa… Repris aussi par Meteorshower, le premier qui trouve a gagné !